Au moins une personne est morte des suites de l'incendie. (Photo d'illustration) 1:30
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Justin Morin, édité par Ugo Pascolo , modifié à
D'après les premiers éléments de l'enquête, l'incendie qui a coûté la vie à au moins une personne, pourrait trouver son origine dans un mégot mal éteint par un résident. 

L'incendie qui s'est déclenché dans la nuit de dimanche à lundi dans un Ehpad parisien faisant au moins un mort pourrait être dû à un mégot mal éteint. C'est en tout cas ce que laissent penser les premiers éléments de l'enquête. Une thèse corroborée par deux salariés de cet établissement du 16ème arrondissement de la capitale, qui ont confirmé micro éteint que malgré l'interdiction, certains résidents étaient autorisés à fumer dans leur chambre le soir.

Parti du deuxième étage du bâtiment vers 21h20, l'incendie a rapidement généré une importante fumée lourde et toxique dans le couloir, causant la mort d'un centenaire. Deux femmes âgées de 96 et 88 ans étaient en urgence absolue, lundi matin, et quatre personnes en urgence relative, dont un pompier. 

Une quarantaine de personnes évacuées

Tous les occupants de l'établissement, soit une quarantaine de personnes, ont été confinés ou évacués dans un café des environs. "On a essayé de faire un maximum de places pour accueillir les personnes, en sortant les chaises et le chauffage, en leur distribuant de l'eau", explique Léa, employée du café. 

Les familles, inquiètes, se sont pressées derrière les cordons de sécurité derrière lesquels une dizaine de véhicules de secours stationnent. C'est le cas de Jacques et Jean-Pierre, dont la mère a inhalé des fumées. "On a été un peu confiné dans un endroit, c'était un peu compliqué parce qu'on avait pas accès à la maison de retraite. Elle était partie à l'hôpital Saint-Jean, elle avait mal à la poitrine, du mal à respirer", témoignent les deux proches.

"Un mégot ou un court-circuit, cela ne change rien"

"Un accident est toujours stupide, que ce soit dû à un mégot ou un court-circuit, cela ne change rien au problème. Maintenant, il faut bien analyser la situation pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas". Mais avant cela, les enquêteurs devront déterminer si des détecteurs de fumée étaient bien installés dans l'Ehpad et, le cas échéant, s'ils ont fonctionné correctement.