Le président Macron est attendu ce lundi en Mayenne où il doit installer une sous-préfète dans la commune de Château-Gontier. 1:25
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Charles Guyard (à Château-Gontier), édité par Laura Laplaud
Le président Macron est attendu ce lundi en Mayenne où il doit, notamment, installer une sous-préfète dans la commune de Château-Gontier. Une aubaine pour les décideurs locaux qui voient dans cette arrivée l'occasion d'accélérer ou de faciliter les procédures administratives, souvent lourdes.

C'est le retour des services publics dans les territoires ruraux. Emmanuel Macron est attendu ce lundi à Château-Gontier pour inaugurer une nouvelle sous-préfecture en Mayenne, la 234e en France. Une installation saluée par les acteurs locaux qui espèrent des procédures administratives simplifiées.

Un réel enthousiasme pour les acteurs économiques

Au premier abord, l'installation d'une sous-préfète dans une commune moyenne n'est pas vraiment un événement à tel point que les habitants eux-mêmes l'ignoraient. "Honnêtement, je ne savais même pas", "je n'étais pas au courant qu'il y avait une sous-préfète qui arrivait", témoignent-ils.

À vrai dire, c'est avant tout pour les acteurs économiques, en contact permanent avec l'administration, que cette arrivée suscite un réel enthousiasme. Alors qu'il fallait jusqu'à présent traiter avec le préfet du département à Laval, les chefs d'entreprise de Château-Gontier n'auront plus à faire le déplacement.

"Ça facilite énormément les choses"

Pour Stéphane Mignot, cogérant d'une imprimerie et vice-président du Club des entrepreneurs locaux, cela va "permettre de raccourcir les circuits de décision et cela permettra d'avoir quelqu'un qui a la fonction et le pouvoir de décision sur le territoire au plus proche de nous."

Un territoire qui n'aura donc plus de secret pour la future représentante de l'État installée ici à demeure. Le maire, Philippe Henry, se félicite d'ailleurs d'une telle proximité. "C'est quelqu'un qui va effectivement mieux connaître la problématique des acteurs économiques et pour nous, les élus, on garde une représentation de l'État pour qu'il puisse aussi être un médiateur. Ça facilite énormément les choses", explique-t-il. Un sous-préfet, ici une sous-préfète en l'occurrence, est nommé pour une durée de trois ans.