"Ils ont eu une vie stressante" : bientôt une maison de retraite pour les chiens policiers ?

La plupart des chiens policiers sont offerts à des particuliers lorsqu'ils sont "réformés" (photo d'illustration).
La plupart des chiens policiers sont offerts à des particuliers lorsqu'ils sont "réformés" (photo d'illustration). © AFP
  • Copié
À Cabriès, dans les Bouches-du-Rhône, deux policiers créent un lieu où pourront vivre quatre animaux "réformés" après la fin de leur carrière. Ils espèrent que l'initiative se propage. 

Une maison de retraite... pour chiens ? C'est l'idée qu'ont eu deux policiers de Cabriès, dans les Bouches-du-Rhône, rapporte Le Parisien. Employés du centre de formation des chiens policiers, ils travaillent à la construction d'un bâtiment qui hébergera les animaux à la fin de leur vie "professionnelle". 

Une association et une cagnotte en ligne

L'initiative part du cas particulier d'un chien, Erros, au caractère trop trempé pour être adopté par une famille, comme le sont la plupart des animaux "réformés". Pour l'accueillir, les policiers entendent créer une "maison de retraite" à proximité du chenil où se trouvent les canidés encore en activité. Ils ont pour cela créé une association, lancé une cagnotte en ligne - le coût du projet est estimé à 40.000 euros - et entamé des travaux. 

Bien loin des chiens de maison, ils ont eu une vie stressante, très active, avec de nombreuses interventions", explique au Parisien Cédric Goulart, l'un des policiers. "On ne peut pas le laisser tomber comme ça quand on est à la brigade cynophile, on aime son animal." À terme, la "maison de retraite" pourra accueillir quatre chiens dans des box individuels, sortis et nourris par les fonctionnaires. Ces derniers espèrent inspirer d'autres brigades ailleurs en France.