Glyphosate : des députés Insoumis appellent à une interdiction "dès aujourd'hui"

Les députés LFI appellent à "s'opposer à l'empoisonneur Monsanto". (Photo d'illustration)
Les députés LFI appellent à "s'opposer à l'empoisonneur Monsanto". (Photo d'illustration) © THIERRY CHARLIER / AFP
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avec AFP , modifié à
"Il faut interdire dès aujourd'hui le glyphosate et s'opposer à l'empoisonneur Monsanto", affirment les députés dans un communiqué, vendredi. 

Les députés de la France Insoumise (LFI) ont appelé vendredi le gouvernement à revenir sur "ses arbitrages en faveur de l'agro-industrie", plaidant pour "interdire dès aujourd'hui le glyphosate et s'opposer à l'empoisonneur Monsanto" et assurant que l'alternative existe.

"L'alternative existe dès aujourd'hui". Ces élus considèrent, "à l'heure où de multiples articles révèlent l'empoisonnement de nos aliments ou de nos agriculteurs", qu'"il faut interdire dès aujourd'hui le glyphosate et s'opposer à l'empoisonneur Monsanto", dans un communiqué. "L'argument de la nécessité d'une alternative n'est qu'un prétexte à gagner du temps", estiment Mathilde Panot, Loïc Prud'homme, François Ruffin, Bénédicte Taurine, affirmant que "l'alternative existe dès aujourd'hui". "Une agriculture sans glyphosate en fait déjà la preuve sur notre territoire mais aussi plus largement sur la planète : polyculture-élevage, agro-foresterie, agro-écologie, permaculture, etc. Les modèles ne manquent pas et sont bien plus innovants que la seule agro-industrie", selon ces quatre Insoumis.

Ils jugent "urgent que le gouvernement revienne sur ses arbitrages en faveur de l'agro-industrie et au détriment de la transition vers une agriculture paysanne et biologique". Une mission d'information de l'Assemblée comptant 23 députés de tous bords et de quatre commissions, dont Mathilde Panot, va plancher à compter de mi-novembre sur les produits phytosanitaires. L'objectif, selon le groupe LREM qui la préside, est de "faire un état des usages", "évaluer les risques et les enjeux", et "rechercher les solutions alternatives qui pourraient être proposées à la filière agricole".