L'épisode de gel de la semaine dernière est l'un des pires des dernières décennies. 1:27
  • Copié
édité par Laetitia Drevet , modifié à
Une réunion de crise autour des conséquences du gel qui a touché les cultures françaises la semaine dernière a eu lieu lundi matin au ministère de l'Agriculture. Le montant des aides allouées par le gouvernement et leur calendrier de versement étaient au cœur des discussions. 

Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a organisé lundi en fin de matinée une réunion de crise autour des conséquences du gel qui a touché les cultures dans toute la France la semaine dernière. Autour de la table, des représentants de l'arboriculture, de la viticulture, mais aussi les assureurs, les banques, les chambres d'agriculture, la sécurité sociale agricole MSA, ainsi que des représentants de Matignon, Bercy et du ministère du Travail, afin de coordonner la réponse gouvernementale à cet épisode de gel, l'un des pires des dernières décennies. 

Plusieurs réponses sont envisagées. D'abord, le déblocage du fonds d'indemnisation des calamités agricoles, qui fonctionne en cas d'inondation, de sécheresse ou encore de gel. Le montant de l'enveloppe n'a pas encore été fixé mais le calendrier devrait être discuté dans la journée. Des premières aides pourraient être débloquées dans les prochaines semaines.

Un nouvel épisode de gel redouté cette semaine

Autre réponse abordée lors de la réunion : la mise en place de dispositifs fiscaux pour donner un peu d'air au monde agricole. Ceux-ci sont essentiels afin de répondre à la crise, selon la présidente de la FNSEA, Christiane Lambert. "Il faut alléger les charges sociales, les charges fiscales, les taxes foncières, prendre en charge des retards d’annuité, mobiliser tout ce qui peut alléger les charges de trésorerie pour tous les agriculteurs victimes de ces pertes très importantes", recommande-t-elle au micro d'Europe 1.

Le ministère de l'Agriculture précise auprès d'Europe 1 que si le montant des enveloppes n'est pas encore connu, c'est notamment parce qu'un nouvel épisode de gel est attendu cette semaine. Trois nuits glaciales qui pourraient faire de nouveaux dégâts et donc faire grimper le montant des aides.