La présidente de la FNSEA s'est dite satisfaite de l'aide exceptionnelle d'un milliard d'euros pour les agriculteurs. 2:23
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Jean-Jacques Héry avec Justine Hagard , modifié à
La présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, s'est dite satisfaite, au micro d'Europe 1, de l'aide exceptionnelle d'un milliard d'euros sous forme de fonds de solidarité pour les agriculteurs. Ce plan a été annoncé ce samedi matin par le Premier ministre à la suite de l'épisode de gel qui a causé des pertes très importantes à l'agriculture française.

"La rapidité avec laquelle le Premier ministre a décidé de ce plan, en lien avec le ministre de l'Agriculture, est une bonne nouvelle", s'est félicitée Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) sur Europe 1 samedi. Le matin même, Jean Castex a annoncé une aide d'un milliard d'euros, sous forme de fonds de solidarité, pour les agriculteurs touchés par l'épisode de gel quasi-historique que connaît la France depuis près de deux semaines. "C'est une situation dramatique et exceptionnelle qui appelait une réaction rapide", a ajouté Christiane Lambert. En effet, cela faisait des années que les agriculteurs n'avaient pas connu une période de gel aussi intense.

"La France doit bien ça à son agriculture"

Conséquences : les pertes sur les cultures sont énormes. "Pour le seul secteur de la viticulture, c'est plus de 2 milliards de pertes. Donc si on ajoute tout le secteur des fruits, plus une partie des grandes cultures, il y a eu plus de 3 milliards de pertes en France", a rappelé la présidente de la FNSEA. Selon elle, "le montant d'un milliard d'euros avancé est de bon niveau par rapport à l'ampleur des pertes" même s'il "ne couvrira pas tout".

Il existait déjà des fonds d'urgence, mais ils ne fonctionnaient que pour les viticulteurs et pas, par exemple, pour les arboriculteurs. Ce fonds va ainsi pouvoir indemniser tous ceux qui ont été touchés par cet épisode de gel en fonction des pertes réelles. Il sera aussi ouvert aux entreprises qui se trouvent en aval des filières et qui sont touchées par l'absence de récolte, comme par exemple les entreprises de confitures. "La France doit bien ça à son agriculture, qui tient depuis un an et fournit toute l'alimentation dont les Français ont besoin", a conclu la présidente de la FNSEA.