Fusillades à Nantes : trois personnes mises en examen

Trois personnes ont été mises en examen. (Photo d'illustration.)
Trois personnes ont été mises en examen. (Photo d'illustration.) © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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avec AFP , modifié à
Plusieurs fusillades se sont déroulées entre le 19 et le 23 avril dans différents quartiers de Nantes. Le 22 avril, un homme de 24 ans a été tué par balle dans le centre-ville. 

Trois personnes originaires de Nantes, deux hommes et une femme, ont été mises en examen, dont deux pour tentative de meurtre commis en bande organisée, dans le cadre de l'enquête sur des fusillades à Nantes survenues pendant le week-end de Pâques.

"Les deux hommes ont été mis en examen des chefs de tentative de meurtre commis en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, acquisition et détention d'armes ou de munitions de catégorie A et B. Ils ont été placés en détention provisoire dans l'attente d'un débat différé qu'ils ont sollicité qui se tiendra le vendredi 3 mai", a indiqué le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc, dans un communiqué.

Les trois personnes avaient été interpellées samedi 27 avril à Nantes avant d'être déférées au parquet de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes. La troisième personne, une femme, "a pour sa part été mise en examen des chefs de participation à une association de malfaiteurs et acquisition et détention d'armes ou de munitions de catégorie A et B. Elle a été placée sous contrôle judiciaire", a précisé le communiqué.

500 personnes ont défilé dimanche contre les violences 

Plusieurs fusillades se sont déroulées entre le 19 et le 23 avril dans différents quartiers de Nantes et notamment le 22 avril à proximité de la Place Mendès France. Dans la nuit du 22 au 23 avril, un employé d'un bar à chicha de 24 ans a été tué par balle dans le centre de Nantes, et la veille, quatre hommes avaient été blessés par balle dont deux grièvement dans le quartier Bellevue, où des coups de feu avaient été tirés.

Dimanche, quelque 500 personnes ont défilé simultanément "contre la guerre des quartiers" dans sept quartiers de la ville, en présence de la maire Johanna Rolland.