Fraude sociale : «J’ai beaucoup de patients qui n’habitent pas en France», témoigne Marie, pharmacienne
Dans "Christine Kelly et vous", Marie, une pharmacienne de Villeurbanne témoigne du nombre important d'étrangers qui franchissent tous les jours les portes de la pharmacie dans laquelle elle travaille. Des personnes qui viennent chercher des médicaments pour un tiers qui, bien souvent, vit à l'étranger.
Elle "parle de ce qu'elle voit tous les jours au comptoir". Marie, une pharmacienne de Villeurbanne, raconte dans Christine Kelly et vous son quotidien, et les potentiels fraudeurs à la Sécurité sociale qu'elle rencontre quotidiennement. "J'ai beaucoup de patients qui n'habitent pas en France. Les proches viennent avec la carte Vitale du patient qui habite à l'étranger et qui se fait livrer ses médicaments."
>> LIRE AUSSI - Lutte infructueuse contre la fraude sociale : «On ne peut y voir que du laxisme ou de l’idéologie», juge Gabrielle Cluzel
Une pratique légale précise la professionnelle de santé, ce qui n'empêche pas les soupçons. "La Sécurité sociale autorise, avec des ordonnances spéciales ou avec le mention du médecin, à faire des délivrances de plusieurs mois, mais maximum six mois par an. Et le reste du temps, c'est les proches des patients qui viennent mois par mois récupérer les traitements et les envoyer."
Et quand on demande à Marie quelle est la nationalité majoritaire dans ce genre de cas, elle répond sans détour : algérienne.
