Lutte infructueuse contre la fraude sociale : «On ne peut y voir que du laxisme ou de l’idéologie», juge Gabrielle Cluzel
Dans "Christine Kelly et vous", Gabrielle Cluzel estime que si la fraude à la sécurité sociale a une telle ampleur en France à l'heure de la numérisation, il s'agit de "laxisme" ou "d'idéologie". Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
C'est un fléau pour les caisses de l'État : la fraude sociale. Alors que le projet de loi de la sécurité sociale arrive au Sénat, la discussion s'engage sur les resquilleurs dans l'émission Christine Kelly et vous. Un phénomène qui ne devrait plus exister pour Gabrielle Cluzel.
"La fraude sociale, on a l'impression que c'est la vache sacrée. On s'attaquerait aux plus pauvres en s'attaquant à la fraude sociale. Or, je crois qu'au contraire, c'est un devoir. Avant de procéder à n'importe quelle autre mesure, il faut commencer par dire 'les fraudeurs, rendez l'argent'. Et ça paraît complètement fou du reste, à l'heure de la numérisation que l'on n'arrive pas à bout de cette fraude sociale. Je veux bien, à une époque, il y avait des papiers partout, des services divers, mais aujourd'hui, comment peut-on encore laisser prospérer cette fraude sociale dans cette mesure ? Ça paraît proprement incroyable", explique la rédactrice en chef de Boulevard Voltaire.
Pour elle, "on ne peut y voir que du laxisme, ou de l'idéologie."