Fin des terrasses chauffées : en Normandie, un restaurateur imagine un banc chauffant
Désormais, pour prendre son café, il faudra garder son manteau. Partout, sauf à Pont-Audemer, en Normandie, où l'on propose des bancs chauffants. Imaginez un banc en aluminium noir, chauffage intégré et port USB inclus. Un procédé qui "consomme dix fois moins" selon son fondateur, lui-même restaurateur.
Le 1er avril marque la disparition des terrasses chauffées . Désormais, pour prendre son café, il faudra garder son manteau. Partout, sauf à Pont-Audemer, en Normandie, où l'on propose des bancs chauffants. Imaginez un banc en aluminium noir, chauffage intégré et port USB inclus. Pour réchauffer cinq clients, il faut compter pas moins de 2.400 euros. C'est 200 euros de plus qu'un parasol chauffant classique. Selon Guillaume Debray, fondateur de HotBench, la différence se fait sur la facture d'électricité. "Ça consomme dix fois moins. Si vous aviez dix radiants sur votre terrain, ça vous coûtait 65 euros par jour d'électricité", assure-t-il au micro d'Europe 1.
Six euros d'électricité par jour vs 65 euros
Avec le banc chauffant, "on atteint six euros", uniquement "si le banc tourne non-stop", ce qui est rarement le cas d'après son créateur. "Une fois que le banc est à la bonne température, ça coupe le chauffage, et il se relance une fois qu'il a besoin d'être remis à température." Au Palais de la Bière de Guillaume Debray, à Pont-Audemer, fumeurs et buveurs en extérieur s'y sont habitués, même lorsqu'il fait très froid. "Ça nous arrive des soirs où il fait deux ou trois dehors d'avoir la terrasse pleine avec uniquement les bancs", témoigne le gérant.
Selon lui, c'est également dû à la pandémie de coronavirus : "Les gens vont avoir plus tendance maintenant, suite au Covid-19, à se mettre en extérieur." Pour le moment assez limitée géographiquement, l'idée de Guillaume intéresse des restaurateurs en Île-de-France, de Seine-Maritime et de la côte normande, qui ont déjà pris contact avec lui pour remplacer leur chauffage .