Fin annoncée du permis de conduire à vie : qu'en pensent les automobilistes ?
Vers la fin du permis de conduire à vie ? L'Union européenne a définitivement adopté, cette semaine, une vaste révision des règles entourant le permis de conduire, avec l'imposition de visites médicales. La France a trois ans pour s'y conformer. Réforme qui vise, selon Bruxelles, à réduire le nombre de morts sur les routes, 20.000 chaque année en Europe.
Les règles qui entourent le permis de conduire vont prochainement changer. Une réforme a été définitivement adoptée par l'Union européenne, avec une vaste révision des règles entourant le précieux sésame. Avec cette réforme, il faudra prouver que l'on est en capacité de conduire pour garder son permis.
Ce dernier sera donc valable 15 ans, voir 10 ans dans les pays où il fait aussi office de pièce d'identité, comme c'est le cas en France. Passé ce délai, il faudra prendre rendez-vous pour une visite médicale, quel que soit votre âge. Trop ferme, estime Théo.
Une obligation de visite médicale déjà en vigueur en Italie
"Je ne vois pas tellement l'utilité, à mon âge, sachant que j'ai seulement 25 ans. Après, si il y a des troubles de la vision qui s'installent, là, j'estime que ça peut être intéressant de consulter un médecin, bien sûr". Pour les seniors justement de plus de 65 ans, la durée de validité du permis pourrait encore être réduite.
Un coup dur pour Édouard, 82 ans, qui utilise sa voiture quotidiennement : "Si demain, on me dit que je ne peux plus conduire ma voiture, je serai doublement handicapté. Ça m'évite de prendre les transports parce que j'ai du mal à marcher". Une obligation de visite médicale qui est déjà en vigueur en Italie.
Et cela fait longtemps que l'on aurait dû s'inspirer de ce système, estime Charlotte : "C'est une question de sécurité routière, de citoyenneté, donc oui je suis à 100% pour cette visite médicale, y compris même au moment de passer le permis de conduire". Ces mesures de contrôles pourront tout de même, prendre la forme d'un entretien d'auto-évaluation en ligne. Une décision qui reviendra à chaque pays européen.
