Messages anti-police lors de la fête des lumières à Lyon : les auteurs ont eu «des complices», estime Thibault de Montbrial
Thibault de Montbrial, avocat, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce lundi. Au micro de Sonia Mabrouk, il estime que les responsables de la projection de messages anti-police lors de la fête des lumières à Lyon, ont été aidés par des membres du spectacle.
"La violence policière est partout", "la police blesse et tue"... Plusieurs messages hostiles aux forces de l'ordre ont été projetés pendant la fête des lumières à Lyon ce samedi soir. Les mots n'ont été diffusés que quelques minutes sur la façade du musée des Beaux-Arts de la capitale des Gaules, mais ont suscité l'indignation à travers la classe politique.
"N'importe qui ne peut pas venir avec son petit rétroprojecteur"
L'opération a depuis été revendiquée par Les Soulèvements de la Terre, une organisation d'extrême-gauche et les auteurs sont toujours activement recherchés. Invité ce lundi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1, l'avocat Thibault de Montbrial estime qu'il y a eu "complicité" sur les lieux.
"Il y a à l'évidence des complicités parce que n'importe qui ne peut pas venir avec son petit rétroprojecteur, en pleine fête des Lumières à Lyon et projeter des slogans de cette nature sur un immeuble", juge-t-il.
L'opération, revendiquée par l'extrême gauche et même soutenue par certains élus Insoumis, doit rester dans les esprits des électeurs, juge l'auteur de "France : le choc ou la chute". "J'espère que les électeurs (de Lyon ndlr) vont se souvenir de ce genre d'incidents lorsqu'ils voteront au mois de mars prochain".
