EUROPE 1 ET VOUS - Inflation : l'apéro, un plaisir auquel les Français ne renoncent pas
Malgré le contexte d'inflation, et des biscuits salés, bretzels ou pistaches qui ont connu une forte augmentation en un an, les Français ne rognent pas sur l'apéritif. Neuf Français sur dix continuent d'en acheter, d'après le syndicat des Apéritifs à Croquer et consacrent en moyenne 70 euros par an aux produits apéritifs, hors boissons.
Cacahuètes, chips, pistaches... Les gâteaux apéritifs , vendus entre un et quatre euros le paquet, connaissent une augmentation de leur prix . Mais cette hausse n'est pas un frein pour leur achat. Neuf Français sur dix continuent d'en acheter d'après le syndicat des Apéritifs à Croquer. En moyenne, ils consacrent même 70 euros par an aux produits apéritifs, hors boissons.
"Six euros pour un paquet chips, ça fait un peu cher"
Les incontournables de l'apéro coûtent de plus en plus cher. Un constat partagé par Yannick et Jeanne, une bouteille de rosé dans une main, des cacahuètes dans l'autre. "Dans les magasins, on voit bien que le prix a triplé pour certains produits. Six euros pour un paquet chips, ça fait un peu cher", lance Yannick.
Si la bière a connu 10 % d'augmentation sur un an, et les chips 14 %, cela n'arrête pas Couly, une étudiante. "On en a eu pour 25 euros, il faut bien se voir, même s'il faut mettre de l'argent", avance-t-elle. "C'est très français, l'apéro au soleil, dans les parcs", ajoute un de ses amis.
"C'est ancré dans l'ADN des Français"
Un attachement que confirme Nelly Bonnet, secrétaire générale du syndicat des Apéritifs à Croquer. D'après leur étude, un Français sur trois organise un apéro par semaine. "C'est une valeur refuge. C'est ancré dans l'ADN des Français. C'est un moment de lâcher prise où on a envie de se faire plaisir sans avoir un budget très élevé, comme dans un restaurant", indique-t-elle. D'après le syndicat, les cacahuètes, les noix de cajou et les amandes sont les stars de l'apéro.