Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert des documents qui prouvent la participation des trois hommes interpellés au kidnapping. 1:17
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Arthur Helmbacher, édité par Justine Hagard
Les trois ravisseurs présumés de Mia, interpellés ce jeudi, sont connus des services de renseignement car ils évoluent dans la mouvance dite de l'ultra-droite. Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert des documents qui prouvent leur participation au kidnapping, mais aussi de quoi fabriquer des explosifs, selon les informations d'Europe 1.

La petite Mia, 8 ans, enlevée ce mardi matin dans les Vosges, est toujours recherchée. Mais l'enquête avance. Trois interpellations ont eu lieu ce jeudi : il s'agit de trois hommes, les ravisseurs présumés de Mia. L'un a 23 ans, les deux autres ont la soixantaine. Ils ont été arrêtés avec l’aide du GIGN, à 400 km des Vosges, à Paris et en banlieue parisienne. Ce vendredi matin, ils sont toujours en garde à vue à Epinal.

Découverte de documents incriminant les trois hommes

D’après les informations d'Europe 1, les enquêteurs, lors des perquisitions, sont tombés sur des documents qui prouvent leur participation au kidnapping. Sur ces papiers, on retrouve tous les éléments de ce scénario soigneusement préparé : se présenter chez la grand-mère de l’enfant, se faire passer pour des agents de la protection judiciaire de la jeunesse, prétexter un soi-disant rendez-vous avec les services sociaux… Tout ce qui leur a permis de tromper la grand-mère, d’obtenir sa confiance et de repartir, sans violence, avec la petite Mia. 

Les trois hommes sont connus et suivis par les services de renseignement, la DGSI, qui s’intéresse à eux parce qu’ils évoluent dans la mouvance dite de l’ultra-droite. Ce jeudi, les enquêteurs ont aussi trouvé, chez l’un d’eux, de quoi fabriquer des explosifs. L’enquête se poursuit, ce vendredi matin, pour retrouver Mia. La mère de l'enfant est aussi activement recherchée et suspectée d’avoir commandité ce kidnapping en faisant appel à ces trois hommes.