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Enlèvement de Mia : le procureur d'Epinal a fait le point sur l'enquête

Arthur Helmbacher, édité par Justine Hagard . 1 min

Lors d'une conférence de presse, mercredi midi, le procureur d'Epinal a apporté des précisions sur les circonstances de l'enlèvement de Mia, une fillette de huit ans toujours activement recherchée. Sa mère n'avait plus la garde de sa fille, refusait de la mettre à l'école et voulait passer "en-dessous des radars de la société".

Dans les Vosges, Mia, une petite fille de huit ans, est toujours activement recherchée. Elle a été enlevée par trois inconnus alors qu'elle était chez sa grand-mère, désignée tiers de confiance par le juge des enfants depuis que sa mère s'est vue retirer la garde. Lola Montemaggi, 28 ans, "n’avait pas le droit de voir sa fille seule, mais seulement en présence d’un tiers, deux fois par mois", a précisé le procureur d'Epinal, Nicolas Heitz.

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Ce dernier a fait le point sur l'enquête lors d'une conférence de presse, mercredi midi. Il a détaillé la manière dont s'est passé l'enlèvement, sans violence et soigneusement préparé. Trois hommes se sont fait passer pour du personnel de la Protection judiciaire de la jeunesse, avec un scénario bien ficelé et de faux papiers à en-tête du ministère de la Justice. De quoi convaincre la grand-mère de laisser partir l'enfant avec ces hommes pour un soi-disant rendez-vous avec les services sociaux. Prise d'une "mauvaise intuition", la grand-mère a ensuite appelé ce service pour vérifier et ainsi découvert qu'elle avait été trompée. Elle a alors appelé la gendarmerie.

Un signalement pour violence

Selon le procureur, le contexte familial dans lequel vivait Mia était très particulier. "Fin décembre 2020, le parquet d'Epinal était destinataire d'un signalement indiquant notamment que l'enfant était confronté à la violence de sa mère à l'endroit de son conjoint, à ses propos suicidaires et à son refus de sa scolarisation malgré le rejet d'une demande d'instruction à domicile", a-t-il raconté. "Elle a par ailleurs indiqué qu'elle allait vider son appartement et vendre ses meubles, avec pour projet de partir en camping-car avec sa fille dans le but de passer 'en-dessous des radars de la société'."

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Le procureur a montré à nouveau les photos de la fillette disparue et de sa mère. Il a expliqué que l'alerte enlèvement avait été formellement levée ce mardi soir après trois heures de diffusion, parce que "l'objectif de la médiatisation avait été atteint". Mais il a ajouté que la petite fille était toujours recherchée et potentiellement en danger, et donc que sa photo devait continuer à être diffusée.

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