Plusieurs manifestations ont eu lieu partout en France ce jeudi. 4:35
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avec AFP , modifié à
A l’appel de plusieurs syndicats, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce jeudi pour manifester contre la réforme des retraites. Le ministère de l'Intérieur a recensé 1,12 million de manifestants partout en France. Ils étaient plus de deux millions à battre le pavé, selon Philippe Martinez. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 31 janvier.
L'ESSENTIEL

Quelques heures seulement après la présentation du projet de réforme des retraites par Élisabeth Borne le 10 janvier dernier, huit syndicats annonçaient déjà une vaste journée de grève et de mobilisation contre la réforme des retraites pour le 19 janvier. Alors qu'entre 550.000 et 750.000 personnes étaient attendues dans la rue, le ministère de l'Intérieur en recense 1,12 million partout en France, dont 80.000 à Paris. Ils étaient plus de deux millions, selon Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue par les syndicats le 31 janvier prochain.

À midi, 115 actions ont été recensées partout en France mobilisant 272.000 personnes, avons-nous appris de source policière. Les premiers chiffres remontés par les autorités attestaient déjà d'une mobilisation très importante : 36.000 personnes ont ainsi défilé à Toulouse, 26.000 à Marseille, 25.000 à Nantes, 19.000 à Clermont-Ferrand, 15.000 à Montpellier, 14.000 à Tours, 12.000 à Perpignan et Orléans, 6.500 à Mulhouse et Périgueux...

Les pointages de la police ou des préfectures sont particulièrement significatifs dans des villes moyennes, à l'image de Pau (13.600 manifestants), Angoulême (9.000) ou Châteauroux (8.000). Globalement, les niveaux sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019 : au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.

Les principales informations :

  • Une nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier
  • 1,12 million de manifestants recensés par le ministère de l'Intérieur partout en France
  • "Plus de 2 millions" de manifestants en France, selon Philippe Martinez
  • Des heurts ont éclaté lors de la manifestation à Paris
  • Emmanuel Macron espère que les manifestations se feront "sans débordements ni violences"
  • Des centaines de milliers de manifestants battent le pavé partout en France ce jeudi pour affirmer leur opposition à la réforme des retraites
  • Le ministre de l'Éducation compte entre 34 et 42% d'enseignants grévistes

Nouvelle journée de mobilisation le 31 janvier

Réunis jeudi soir, les syndicats ont promis une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites le mardi 31 janvier. Les représentants des syndicats sont réunis depuis 18 heures au siège de Solidaires, après une journée de grève et de manifestations qui a réuni selon la CGT plus de deux millions de personnes.

1,12 million de manifestants en France dont 80.000 à Paris

Plus d'un million de personnes (1,12 million) ont défilé jeudi en France, dont 80.000 à Paris, contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, selon un décompte diffusé par le ministère de l'Intérieur. Plus de 10.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, dont 3.500 à Paris, pour encadrer les cortèges et endiguer les débordements éventuels lors de cette journée de mobilisation à l'appel de l'ensemble des syndicats.

Plus d'un million de manifestants recensés hors Paris, deux millions au total selon Martinez

De source policière à Europe 1, le ministère de l'Intérieur a recensé plus d'un million de manifestants qui ont protesté contre la réforme des retraites, hors Paris, ce jeudi. Dans le même temps, la Confédération générale du travail (CGT) a annoncé à 17 heures 400.000 manifestants à Paris.

Vers 18h30, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a assuré que plus de deux millions de personnes ont défilé ce jeudi. Plus de 200 manifestations ont eu lieu à Paris et en régions, très majoritairement dans le calme, pour faire reculer le gouvernement sur son projet de porter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Quelques heurts, tensions ou dégradations ont été signalés à Paris, Lyon et Rennes.

À Paris, les manifestants disent "stop à la casse de nos retraites"

Partie de la place de la République en début d'après-midi, le cortège parisien est arrivé dans le calme, place de la Nation aux alentours de 19 heures. D'après l'envoyé spécial d'Europe 1, il y a eu une vraie marée humaine, beaucoup de banderoles et de drapeaux où figurait, par exemple, "Stop à la casse de nos retraites". Parmi les nombreux manifestants (80.000 selon le gouvernement), certains sont descendus pour la première fois.

C'est le cas de Pascal, 50 ans, qui ne peut pas imaginer travailler trop longtemps avec de gros problèmes de santé. "Je commence à être fatigué. J'ai eu des problèmes cardiaques, des choses comme ça, donc je suis arrivé à bout", souffle-t-il au micro d'Europe 1. Ce manifestant avait "prévu une petite retraite en Bretagne, tranquille, et donc un an de plus, ça va être compliqué parce que j'arrive à la fin. Ça fait tomber tous les plans à l'eau", regrette Pascal.

Anais aussi est en colère. Cette cadre de 57 ans ne veut pas travailler deux années supplémentaires. "J'ai envie d'arriver à la retraite encore en forme pour pouvoir en profiter un peu. J'ai des petits enfants, j'ai envie d'en profiter... J'ai envie de vivre, c'est tout", réagit-elle. "Je demande une réforme juste, équitable, avec une contribution de tous et pas que des salariés, on n'a pas à se laisser faire !", lance-t-elle auprès d'Europe 1.

Des heurts à Paris, un local de la Matmut pris à partie

Près de la place de la Bastille à Paris, des manifestants s'en sont pris à un local de la Matmut. Les forces de l'ordre sont intervenues immédiatement pour en empêcher la dégradation, confirme une source à Europe 1.

Des heurts ont éclaté jeudi après-midi entre forces de l'ordre et manifestants autour de la place de la Bastille, avec jets de projectiles et usage de gaz lacrymogènes, lors de la contestation de la réforme des retraites, a constaté un journaliste de l'AFP. À l'avant du cortège, des membres de groupuscules radicalisés et violents, des Black Bloc, ont jeté des poubelles, des bouteilles et des fumigènes sur les forces de l'ordre. Les unités mobiles se sont projetées pour disperser le groupe en faisant usage de gaz lacrymogènes, à quelques pas de la place de la Bastille.

Au total à Paris, pour prévenir les incidents ou les endiguer, 39 unités de forces mobiles ont été déployées soit 3.500 policiers et gendarmes selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Des centaines de milliers de personnes se sont mobilisées en France à l'appel des organisations syndicales pour protester contre la réforme des retraites du gouvernement, fixant l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Outre les manifestations, la contestation s'est exprimée par des grèves notamment dans les transports, les écoles et la fonction publique.

Vers 17h30, le cortège était scindé en deux par les forces de l'ordre: le bloc des plus radicaux d'une part, le reste des manifestants de l'autre. La majorité des manifestants piétinaient place de la Bastille. Selon une source policière, on comptait "environ un bon millier" de Black Blocs.

Macron défend une "réforme juste et responsable" qui sera menée avec "détermination"

En déplacement en Espagne, le président Emmanuel Macron dit espérer que les manifestations contre la réforme des retraites se feront "sans trop de désagrément" pour les Français, et "évidemment sans débordements, ni violences, ni dégradations". Le chef de l'État défend une "réforme juste et responsable" qui sera menée avec "détermination", a-t-il ajouté. La réforme des retraites a été "démocratiquement présentée, validée" et elle est "surtout juste et responsable", a également déclaré le président français.

L'exécutif poursuivra sa réforme "avec respect, esprit de dialogue, mais détermination et esprit de responsabilité", a-t-il ajouté en marge d'un sommet franco-espagnol à Barcelone.

Fonction publique d'État : 28% de grévistes à la mi-journée

Près de trois fonctionnaires sur dix (28%) étaient en grève ce jeudi en milieu de journée dans la fonction publique d'Etat, qui compte 2,5 millions d'agents, selon des chiffres communiqués par le ministère de la Fonction publique, en baisse de cinq points par rapport à 2019.

Dans la fonction publique territoriale (près de deux millions d'agents), le taux de grévistes s'élève à 11,3% et dans la fonction publique hospitalière (1,2 million d'agents), il atteint 9,9%, deux pourcentages supérieurs à ceux du 5 décembre 2019, premier jour de grève contre le premier projet de réforme des retraites.

À Paris, plusieurs dizaines de milliers de manifestants derrière l'intersyndicale

Le cortège parisien, fort de plusieurs dizaines de milliers de personnes, s'est ébranlé jeudi vers 14h15 de la place de la République avec les responsables des principaux syndicats français à leur tête, ont constaté des journalistes de l'AFP. Les leaders de ces organisations (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU) se sont rassemblés derrière la banderole "Réforme des retraites: travailler plus longtemps, c'est non". Tous se sont réjouis des chiffres remontés des cortèges de province dans la matinée. "Au-delà de ce qu'on pensait" pour Laurent Berger (CFDT), "un raz-de-marée" pour Simon Duteil (Solidaires).

"Si on a plus d'un million de personnes dans les rues, on n'imagine pas qu'il n'y ait pas une réponse du gouvernement et du président", a réclamé Benoît Teste (FSU). Les leaders politiques de la gauche étaient également présents, à l'exception de Jean-Luc Mélenchon qui a défilé à Marseille. Les manifestants devaient marcher un peu plus de trois kilomètres jusqu'à la place de la Nation.

Dans les cortèges, on pouvait lire des pancartes comme "le travail nuit à la santé après 60 ans", "non à la retraite à 64 ans" et entendre les slogans "les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère on en veut pas", "ils nous disent bosse et crève, nous on crie vive la grève !". Selon la préfecture de police, les forces de l'ordre avaient effectué avant le début de la manifestation quelque 2.300 contrôles et procédé à 15 interpellations, principalement pour port d'arme prohibé.

À Nantes, 25.000 à 50.000 manifestants mobilisés

"Métro, boulot, caveau" : de 25.000 (selon la police) à 50.000 personnes (selon les syndicats) ont manifesté jeudi à Nantes sous une pluie battante contre la réforme des retraites, dont certains pour la première fois de leur vie. "Je n'ai jamais manifesté avant parce que je ne me suis jamais sentie vraiment concernée. Et là, arrivée à la quarantaine passée, je me sens vraiment concernée", a expliqué à l'AFP Aurélie David, une assistante maternelle de 42 ans.

"Les problèmes de tendinites, on en a toutes, sciatiques, problèmes de rotules... Ma collègue a des problèmes de genoux parce qu'on est accroupies, on s'assoit sur de petites chaises, on se met tout le temps à hauteur d'enfant", a détaillé cette femme, pour expliquer la pénibilité de son métier.

La mobilisation est "au-delà de ce qu'on pensait", dit Berger

La mobilisation contre la réforme des retraites "est au-delà de ce qu'on pensait", s'est félicité le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, au début de la manifestation parisienne jeudi alors que son homologue de la CGT Philippe Martinez estimait que "le million de manifestants allait être dépassé".

"On est clairement sur une forte mobilisation", a déclaré Laurent Berger. "Depuis ce matin, y compris dans les plus petites communes il y a des chiffres énormes de manifestants. C'est la démonstration que les travailleurs et travailleuses, et plus largement les citoyens, ne veulent pas de ce report de l'âge légal à 64 ans", a-t-il jugé.

EDF : 44,5% des effectifs totaux en grève à la mi-journée

Selon la direction d'EDF, 44,5% des effectifs totaux de l'énergéticien sont en grève ce jeudi pour protester contre la réforme des retraites. Le taux de grévistes lors de la première et la plus suivie des journées de mobilisation contre le précédent projet de réforme des retraite s'élevait à 36,5% à la mi-journée le 5 décembre 2019.

46,3% de grévistes à la SNCF

Le taux de gréviste atteint 46,3% jeudi à la SNCF pour la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites, qui entraîne de nombreuses annulations de trains, notamment de trains régionaux, a appris l'AFP de source syndicale. Dans le détail, on compte 77,4% de grévistes chez les conducteurs de trains de voyageurs, 50,8% chez les contrôleurs ou encore 48,4% chez SNCF Réseau, où travaillent les aiguilleurs et les agents chargés de la maintenance des voies.

Chez SNCF Voyageurs, la compagnie en charge de faire rouler les trains, le taux de gréviste global atteint 45,7% dont 52,2% dans les TER, avec des disparités selon les région. En Nouvelle-Aquitaine, région la plus touchée, ils sont 61% de grévistes contre 43,6% sur le Transilien en Ile-de-France, région avec le plus faible taux de gréviste. Concernant les TGV, l'axe Nord compte 47,1% de grévistes, l'axe Est 45,6%, le Sud-Est 44,2% tandis que sur l'axe Atlantique, le moins perturbé, il atteint 39,6%.

65% de grévistes dans les collèges et lycées, selon le Snes-FSU et entre 34% et 42% d'enseignants grévistes dans le primaire et collèges et lycées d'après le ministère

Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, a annoncé que 65% des enseignants de collèges et lycées étaient grévistes jeudi, dans le cadre d'une mobilisation nationale contre la réforme des retraites.  Il évoque "des pics à plus de 80 % de grévistes dans certains établissements" et "des collèges fermés dans plusieurs académies". 

La grève "est majoritaire contre le projet de réforme des retraites du président Macron et témoigne d’une grande colère dans la profession. Le message est clair : 64 ans, c’est non, 43 années de cotisation, c’est non !", martèle le Snes-FSU. Il souligne que les métiers de l'enseignement "sont exigeants et usants tant d’un point de vue physique que nerveux. Allonger la durée du travail des personnels de l’Education n'est en rien un progrès".

Selon le Snes-FSU, cette "forte mobilisation traduit aussi une profonde exaspération. Les professeurs, CPE, PsyEN, AED et AESH sont mal payés, méprisés, travaillent dans des conditions dégradées" et "depuis 9 mois, les discussions sur les salaires sont au point mort".  De son côté, le ministère de l'Éducation nationale recense un taux d'enseignants grévistes de 42,35% dans le primaire et de 34,66% dans le secondaire (collèges et lycées), des chiffres bien en-deçà des chiffres des syndicats.

Les grévistes intensifient fortement les baisses de production d'électricité

Les baisses de production d'électricité organisées par des agents EDF pour contester le projet gouvernemental sur les retraites se sont fortement intensifiées jeudi, atteignant au moins l'équivalent de deux fois la consommation de Paris, a appris l'AFP auprès de la CGT et du gestionnaire des lignes à haute et très haute tension RTE. "C'est le début de la lutte jusqu'au retrait!!", écrit la fédération CGT Mines Energie dans un tract sur les réseaux sociaux, annonçant "plus de 7.000 MW de baisse de production sans aucun impact sur les usagers".

Le gestionnaire du réseau électrique français RTE observe pour sa part "une baisse de 5.000 MW, environ l'équivalent de deux fois la consommation de Paris" au point d'envoyer aux opérateurs "un message qui demande l'arrêt des baisses". "Cela ne devrait pas baisser plus bas tant que le message est actif", a précisé à l'AFP RTE, entreprise de service public chargée d'assurer la sécurité de l'approvisionnement en électricité. "Ce n'est pas une bonne façon de se mobiliser, c'est très regrettable", a critiqué sur LCI le ministre du Travail Olivier Dussopt.

Les piquets de grève respectent les messages de sûreté", a confirmé sur le même plateau Fabrice Coudour, secrétaire fédéral de la FNME-CGT. Pour le nucléaire, dont la France dépend majoritairement, la baisse de production est la plus prononcée sur les sites de Paluel (Seine-Maritime) et de Belleville (Cher).

La puissance disponible sur le parc nucléaire devrait tomber à 63% à midi, contre 72% prévu par EDF, selon des données EDF analysées par l'AFP. "Depuis hier soir (mercredi), 12.000 MW ont été repris en main par les grévistes et sortis du réseau : l'équivalent de 800 MW dans l'hydraulique, 9.000 MW au niveau nucléaire, 250 au niveau du chauffage urbain et 2.100 MW au niveau du thermique classique", a détaillé à l'AFP Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines Energie.

"C'est au moins une grosse part de la production qui doit être exportée" avec "certainement une perte énorme de profit pour beaucoup de ceux qui devaient acheter ces 12.000 MW et on en est plutôt fiers", a-t-il ajouté. Sébastien Menesplier a été insulté et menacé sur les réseaux sociaux après des propos polémiques à l'encontre des élus soutenant la réforme et que le syndicat espère convaincre de retirer le texte. "Je me fais le porte-parole de la colère des agents, elle est énorme et ils disent que la grève ne suffit plus et qu'il faut mener des actions ciblées vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent", a-t-il défendu. Les réacteurs nucléaires français produisent entre 900 et 1.450 MW d'électricité.

Entre 70 et 100% de grévistes dans la plupart des raffineries TotalEnergies

Le mouvement de grève contre la réforme des retraites était suivi par 70 à 100% de grévistes dans la plupart des raffineries du groupe TotalEnergies, a indiqué jeudi la CGT du groupe. "Partout, les expéditions ont été suspendues", a déclaré à l'AFP Eric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.

Selon un premier point de la CGT, il y avait 100% de grévistes dans les équipes du matin pour la bio-raffinerie de La Mède, le dépôt de carburant de Flandres, près de Dunkerque, et l'usine pétrochimique de Carling en Moselle. La raffinerie de Donges en Loire-Atlantique connaissait 95% de grévistes et celle de Normandie 80%, alors que les équipes de la raffinerie de Feyzin dans le Rhône étaient en grève à plus de 70%, selon Eric Sellini. "Rien ne rentre ni ne sort" de ces installations, a assuré le syndicaliste.

Côté Esso-ExxonMobil, la raffinerie de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône connaissait 100% de grévistes parmi les équipes du matin, alors qu'il n'y avait pas de grévistes à la raffinerie de Gravenchon en Seine-Maritime, selon la CGT.

Le détail des perturbations dans les transports

Métro, bus, RER, avions... Le secteur des transports sera l'un des plus impactés par cette vaste journée de mobilisation. En Île-de-France, la RATP prévoit un trafic très perturbé avec certaines lignes de métro fermées et d'autres uniquement exploitées aux heures de pointe. Le nombre de TER et Transilien sera réduit à peau de chagrin et la circulation des TGV fonctionnera également au ralenti. Retrouvez toutes les prévisions du jour dans cet article.