Elisabeth Borne commémore les attentats du 13-Novembre, sept ans après

Elisabeth Borne
Elisabeth Borne commémore les attentats du 13-Novembre ce dimanche, en présence d'Anne Hidalgo. © JULIEN DE ROSA / AFP
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avec AFP
Alors que le procès des attentats du 13-Novembre s'est achevé le 29 juin dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a rendu hommage ce dimanche aux victimes. En présence d'Anne Hidalgo, maire de Paris, et des associations de victimes, une minute de silence a été observée sur les lieux des attaques.

Sept ans après, la Première ministre Elisabeth Borne a rendu hommage ce dimanche aux victimes des attentats du 13 novembre 2015, en observant une minute de silence sur les lieux des attaques à Paris et Saint-Denis. Le Stade de France, les terrasses du Carillon et du Petit Cambodge, de La Bonne Bière, du Comptoir Voltaire, de la Belle Equipe et enfin la salle de concerts du Bataclan. Lecture du nom des personnes tuées, dépôt de gerbe, minute de silence, le cérémonial s'est répété tout au long de la matinée en hommage aux 130 morts et plus de 350 blessés des pires attaques terroristes de l'Histoire de France, revendiquées par l'organisation Etat islamique (EI).

 

10 mois d'audience

Le procès historique de ces attentats s'est achevé le 29 juin, au terme de dix mois d'audience. La cour d'assises spéciale de Paris a condamné Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos, à la perpétuité incompressible, la peine la plus lourde du code pénal. Ses 19 coaccusés (six dont cinq présumés morts étaient jugés en leur absence) ont été condamnés à des peines allant de deux ans d'emprisonnement à la perpétuité.

La Première ministre était entourée ce dimanche notamment de la maire de Paris Anne Hidalgo et des présidents des associations de victimes Life for Paris Arthur Dénouveaux, et 13onze15 Philippe Duperron. "Je pense aujourd'hui à toutes les victimes des attentats (...). À toutes ces vies fauchées. À tous ceux qui vivent chaque jour avec l'absence d'un être aimé. À tous les survivants. Le temps n'efface ni le souvenir, ni la douleur", a twitté François Hollande, qui était chef de l'Etat lors de ces attentats qui avaient semé l'effroi dans le pays.