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Drones, blindés Centaure, unités de forces mobiles... Un week-end sous haute tension sur le chantier de l'A69

William Molinié - Mis à jour le . 1 min

Ce week-end, afin de s'opposer au chantier de l'A69, des milliers d'opposants au projet d'autoroute se sont donnés rendez-vous au château de Scopont, à la frontière des départements du Tarn et de la Haute-Garonne, ainsi qu'à Ambre, un petit village dans le viseur du renseignement. Des rassemblements qui inquiètent les autorités, craignant des débordements, des sabotages et des violences.

Nouveau week-end de mobilisation contre l'A69. Le chantier de cette autoroute entre Toulouse et Castres a pu rependre il y a quelques jours après le feu vert de la justice administrative. En raison de débordements lors d'actions précédentes, la préfecture du Tarn interdit tout rassemblement autour du tracé jusqu'à lundi.

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Mais quelques milliers d'opposants au projet se retrouvent malgré tout sur un terrain privé au château de Scopont pour ce que les manifestants appellent un "turboteuf". Mais les autorités surveillent également un autre lieu.

15 unités des forces mobiles déployées 

Cela se passe à Ambre, un petit village dans le viseur, lui aussi, du renseignement. Les participants l'ont surnommé le Bal des affamés, un événement présenté par les organisateurs comme festif et qui doit durer jusqu'à dimanche. Mais pour le renseignement, plusieurs activistes connus comptent se rendre à ce festival, d'où pourraient éclater des débordements.

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L'objectif des fauteurs de troubles, dégager la voie à des petits groupes saboteurs qui se rapprocheraient du tracé de l'A69 et qui s'en prendraient aux installations du chantier voire aux locaux des entreprises dans le département.

Les gendarmes ont donc obtenu l'autorisation de survoler le lieu avec des drones équipés de caméras. Entre 1.500 et 2.000 manifestants sont attendus durant le week-end dans la région. Face à cela, un dispositif de sécurité important a été déployé, selon les informations d'Europe 1.

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15 unités de forces mobiles sont envoyées dans la région, soit environ 1.500 gendarmes mobiles et CRS. Par ailleurs, six véhicules blindés Centaure sont sur le terrain. Les gendarmes s'attendent à des opérations hybrides, à la fois sur les sites de rassemblement, pour fixer les forces de l'ordre. Mais aussi des petits groupes de saboteurs qui contourneraient les barrages policiers pour détruire les infrastructures liées au chantier de l'A69.