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Zones d'alerte maximale : boissons ou restauration, le jeu d'équilibriste des brasseries

Hélène Terzian, édité par Laetitia Drevet - Mis à jour le . 1 min

Depuis la semaine dernière, les débits de boisson sont fermés dans les villes en alerte maximale. A Paris à l'heure de l'apéritif, beaucoup de brasserie prennent à leur place des allures de bar. Jusqu'à 22 heures, les clients peuvent s'y attabler sans commander à manger. 

Depuis la semaine dernière, les débits de boisson sont fermés dans les villes françaises placées en alerte maximale . Mais la situation reste floue : les restaurants sont autorisés à ouvrir et peuvent servir de l’alcool sans que les clients soient obliger de commander à manger. Résultat à l'heure de l'apéro, beaucoup de brasseries parisiennes prennent des allures... de bar.

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Les règles changent à 22 heures

"Je fais de la restauration. Mais c’est sûr que pendant l’apéro, ce n’est que de la boisson", témoigne Franck, gérant d'un établissement au micro d’Europe 1. Quelques mètres plus loin, un groupe d’amis prend l’apéro sans rien à manger sur la table. Marie se charge de remplir les verres avec un œil sur sa montre. "Pour l’instant on est encore dans l’heure autorisée donc on arrive à se rassembler, boire des coups entre amis."

Toute la nuance est là : dans ces établissements, on ne peut boire de l’alcool sans manger que jusqu’à 22 heures. Pour rester attablé, il faudra ensuite commander un plat.

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Une question de survie pour les restaurateurs

Certains le concèdent, la situation est ubuesque. Elle permet toutefois à Louis, gérant d’une brasserie, de sortir la tête de l’eau. "Ca ne valait pas le coup de rester ouvert si on ne devait faire que de la restauration. Ici, on aurait dû fermer. C’est une question de survie." Des patrons et gérants qui voient de surcroit planer la menace d’un couvre-feu, qui pourrait être annoncé mercredi soir par Emmanuel Macron.