Marlène Schiappa 2:07
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Pauline Rouquette , modifié à
Dimanche, dans le "Grand Rendez-vous Europe 1/Les Échos/Cnews", Marlène Schiappa a affirmé que 5,5 millions de contrôles avaient été effectués par les forces de l'ordre depuis le mois de décembre pour s'assurer du respect des mesures de restrictions mises en place contre la pandémie de coronavirus.
INTERVIEW

Invitée dimanche du Grand Rendez-vous Europe 1/Les Échos/Cnews, la ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa, a insisté sur l'"action très forte" du gouvernement pour mettre un terme à certains rassemblements et réunions clandestines en dépit des mesures visant à freiner la pandémie de Covid-19. Au total, "5,5 millions de contrôles" ont été effectués "depuis le mois de décembre", précise la ministre, ajoutant que "plusieurs centaines d’établissements type débits de boissons et restaurants clandestins "ont été fermés par les forces de l'ordre "qui ont très vigilantes".

Les forces de l'ordre "à pied d'oeuvre"

"Ce n'est pas forcément médiatisé à chaque fois, mais évidemment, les forces de l'ordre sont très vigilantes", insiste Marlène Schiappa. "J'ai regardé un bout de ce reportage (une enquête de M6 sur des fêtes et bars clandestins, NDLR) et j'ai vu quelqu'un qui dit 'ici, on ne met pas de masque parce qu'ici, il n'y a pas de virus'. Mais enfin, c'est absurde !", s'offusque-t-elle, rappelant que le virus circule partout et peut toucher tout le monde.

"Il y a des enquêtes journalistiques qui démontrent qu'il y a des restaurants clandestins, et il faut que toutes ces informations soient transmises aux forces de l'ordre pour qu'on puisse les faire fermer", conclue-t-elle, assurant que les forces de l'ordre sont "à pied d'œuvre" pour le faire.

Les déplacements des ministres, effectués "de manière scrupuleuse"

Dans l'enquête menée par les journalistes de M6, ces derniers, qui se sont infiltrés dans des soirées clandestines, ont rapporté la présence de certains ministres. Marlène Schiappa en a-t-elle été ? "Absolument pas, en aucun cas", répond la ministre déléguée, qui poursuit : "On est 'enfermés', on est entre les ministères."

Assurant par ailleurs que les déplacements des ministres entre ces ministères sont effectués "de manière très scrupuleuse", celle-ci ajoute que si d'aventure des ministres en venaient à enfreindre les règles, il faudrait "qu'il y ait des amendes et qu'ils soient pénalisés".