Syndicats et parents d'élèves s'inquiètent des conséquences de la rentrée scolaire. 3:11
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Antoine Terrel
Alors que le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a confirmé que les élèves retourneraient bien à l'école lundi, pour la rentrée scolaire, certains syndicats et parents d'élèves restent inquiets quant aux conséquences du retour de ces milliers d'enfants et d'adolescents sur l'épidémie de coronavirus.  

Faut-il craindre une explosion du nombre de contaminations due à la rentrée scolaire ? De nombreux parents mais aussi plusieurs syndicats s'inquiètent du risque d'un rebond de l'épidémie de coronavirus qui serait favorisé par le retour de milliers d'élèves dans les établissements. Dimanche, sur BFM-TV, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a assuré que les enfants iraient à l'école "comme prévu", tout en ouvrant la porte à des ajustements au cas par cas. Invité d'Europe 1, Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC), regrette lui le manque d'anticipation de l'exécutif. 

"On veut bien qu'il y ait des ajustements éventuels, mais il faut les anticiper", s'agace le syndicaliste. "On n'anticipe jamais rien". Et de poursuivre : "On nous dit : 'S'il se passe quelque chose, on verra, on fera des ajustements'. Mais lesquels ?"

Des ajustements ? "Il faut qu'on puisse s'y préparer"

"On est dans des écoles, des collèges, des lycées, c'est des organisations, des emplois du temps, des milliers d'élèves, il faut qu'on puisse s'y préparer. Il ne faut pas qu'on les découvre comme ça a été le cas pour les ajustements au lycée en novembre dernier, où ça s'est fait dans l'urgence", dit encore l'invité d'Europe 1. "On veut bien qu'il y ait des choses mises en place, mais il faut nous dire lesquelles, que les chefs d'établissement s'y préparent avec leurs équipes".  

Sur BFM-TV, Jean-Michel Blanquer a aussi souhaité que les professeurs puissent être vaccinés le plus rapidement possible "au mois de mars au plus tard, si on arrive à le faire avant ce serait bien". Interrogé sur ce sujet, Jean-Rémi Girard estime qu'"il y a énormément de personnels qui veulent se faire vacciner", et qu'il "faut absolument qu'il puissent le faire le plus vite possible".