Les Français âgés de 70 à 75 ans peuvent se faire vacciner à partir de samedi. 1:24
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Victor Dhollande, édité par Laetitia Drevet
Dès samedi, les Français âgés de plus de 70 ans sans comorbidités pourront se faire vacciner contre le coronavirus. Un numéro de téléphone national va être mis en service afin de leur permettre de prendre rendez-vous dans les centres de vaccination. Emmanuel Macron maintient l'objectif de 10 millions de Français vaccinés mi-avril.

La vaccination est une "course de vitesse", a affirmé mardi le président de la République. Et il est temps selon lui d'accéder le rythme. La campagne sera élargie aux personnes âgées de 70 à 75 ans sans comorbidité à partir de samedi, a annoncé Emmanuel Macron à l'occasion de la visite d'un centre de vaccination à Valenciennes, dans le Nord. Soit quelque 3 millions de Français supplémentaires pour recevoir une injection. Mais cela demande un peu d'organisation, comme vous l'explique Europe 1.  

Les plus de 75 ans restent prioritaires

Pour faciliter la logistique, un numéro de téléphone national va être mis en place. Il permettra aux Français de prendre rendez-vous dans les centres de vaccination, au sein desquels ils recevront une dose Pfizer ou de Moderna. Les généralistes continuent de leur côté à injecter le vaccin d'AstraZeneca. 

Les plus de 75 ans restent toutefois prioritaires. Pour le moment, une personne de plus de 75 ans sur deux a déjà reçu au moins une dose. Pour toucher les 50% restant, l’Assurance maladie va lancer une campagne téléphonique pour les inciter à se faire vacciner.

Objectif : 10 millions de Français vaccinés mi-avril

Si le gouvernement entend désormais accélérer, c’est qu’il sait que pour le seul mois d’avril, la France va recevoir plus de 13 millions de doses, soit autant qu’en février et mars réunis. Emmanuel Macron a d'ailleurs réaffirmé "l'objectif d'avoir vacciné mi-avril 10 millions de personnes". Ce qui permettra, promet-il, "de protéger les plus fragiles, les plus âgés ou les personnes qui ont un diabète ou sont obèses", et ainsi "de réduire la pression sur le système hospitalier".

Mais il faudra aussi davantage de personnel pour vacciner plus vite. L’exécutif compte notamment sur l’armée et les pompiers pour vacciner davantage de Français au sein des vaccinodromes.