Coronavirus : pour "les discothèques, rendez-vous le 21 juin", dit Emmanuel Macron

Les discothèques sont toujours fermées sans date d'ouverture programmée.
Les discothèques sont toujours fermées sans date d'ouverture programmée. © ALAIN JOCARD / AFP
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Toujours fermées depuis plus d'un an. Les discothèques et leur propriétaires sont les grands oubliés de cette réouverture. Interrogé sur le sujet lors de son déplacement dans la Drôme, Emmanuel Macron a lancé simplement : "les discothèques, rendez-vous le 21 juin". Mais cela n'est toujours pas une date de réouverture. 

Pour "les discothèques, rendez-vous le 21 juin", a lancé sans plus de précision Emmanuel Macron, en déplacement mardi dans la Drôme pour rencontrer des restaurateurs à la veille de la réouverture en salle. Interrogé, l'entourage du chef de l'Etat a précisé qu'il ne s'agissait "pas d'une date de réouverture mais d'une clause de revoyure prévue autour de cette date", ajoutant que les discussions étaient "en cours avec le secteur".

Les professionnels du secteur se disent victimes de "discrimination"

Le Conseil d'Etat a rejeté le 21 mai les demandes d'exploitants de discothèques qui réclamaient leur réouverture d'ici au 30 juin, jugeant que le maintien de leur fermeture n'était "pas disproportionné".

Alors que des mariages reprendront avec des jauges et un couvre-feu à 23h le 9 juin, puis librement à compter du 30 juin, les exploitants d'établissements de nuit s'estiment victimes de "discrimination", pointant aussi que des clubs d'échangisme, enregistrés comme des restaurants, rouvrent.

Plus de 150 clubs déjà fermés définitivement 

Le 10 mai, le ministre délégué aux PME Alain Griset avait affirmé que les exploitants de discothèques seraient fixés le "15 juin au plus tard" sur la date de leur réouverture et pourraient bénéficier d'une prise en charge étendue de leurs coûts fixes.

Sur 1.600 discothèques en France, 152 avaient fermé définitivement à fin mars 2021, selon l'Umih. Emmanuel Macron a appelé mardi à la "mobilisation générale" pour l’emploi dans la restauration, disant sa "confiance absolue" qu’elle se passera "dans de bonnes conditions".