Deux TGV doivent transporter 36 patients en réanimation vers la Bretagne mercredi. 3:00
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Jonathan Grelier
Les transferts de patients en réanimation, de soignants et de matériel s'intensifient en France pour faire face à l'épidémie de Covid-19. "C'est un mouvement permanent", assure mercredi sur Europe 1 Benoît Vallet, anesthésiste-réanimateur en charge des transferts de malades pour le compte de l'AP-HP et de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France.

Deux nouveaux TGV médicalisés au départ de Paris doivent évacuer 36 patients vers la Bretagne mercredi pour soulager les services de réanimation franciliens de l'épidémie de coronavirus. "On fait à la fois des transferts de patients, ce qui permet de libérer des lits et on continue de faire des transferts de matériel et des ressources humaines pour continuer d'armer des lits", a expliqué mercredi sur Europe 1 Benoît Vallet​, anesthésiste-réanimateur en charge des transferts de malades pour le compte de l'AP-HP et de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France.

Des transferts aussi prévus en hélicoptère

Selon cet ancien directeur général de la Santé, ce sont 40 personnes a minima qui doivent être transférées mercredi en ajoutant les déplacements par hélicoptère. "Donc en fait c'est un mouvement permanent qui suppose un niveau de régulation national très, très intense", indique-t-il. "Le choix des patients correspond à des patients qui sont encore suffisamment graves pour rester quelques jours en réanimation et qui sont stabilisés pour permettre un transfert sans risques."

Un "gros potentiel" de transferts

Alors que plus de 2.000 malades occupent désormais les services de réanimation en Île-de-France, Benoît Vallet estime que le volume des transferts représente quand même un "gros potentiel".

Pour enrayer la crise, Benoît Vallet espère également que les hôpitaux parisiens vont continuer de s'adapter. "On espère être à 2.200 puis à 2.400 lits dans les jours et semaines qui vont venir", conclut-il.