Deux nouveaux TGV médicalisés au départ de Paris doivent évacuer 36 patients vers la Bretagne mercredi pour soulager les services de réanimation franciliens de l'épidémie de coronavirus. "On fait à la fois des transferts de patients, ce qui permet de libérer des lits et on continue de faire des transferts de matériel et des ressources humaines pour continuer d'armer des lits", a expliqué mercredi sur Europe 1 Benoît Vallet, anesthésiste-réanimateur en charge des transferts de malades pour le compte de l'AP-HP et de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France.
Des transferts aussi prévus en hélicoptère
Selon cet ancien directeur général de la Santé, ce sont 40 personnes a minima qui doivent être transférées mercredi en ajoutant les déplacements par hélicoptère. "Donc en fait c'est un mouvement permanent qui suppose un niveau de régulation national très, très intense", indique-t-il. "Le choix des patients correspond à des patients qui sont encore suffisamment graves pour rester quelques jours en réanimation et qui sont stabilisés pour permettre un transfert sans risques."
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Un "gros potentiel" de transferts
Alors que plus de 2.000 malades occupent désormais les services de réanimation en Île-de-France, Benoît Vallet estime que le volume des transferts représente quand même un "gros potentiel".
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Pour enrayer la crise, Benoît Vallet espère également que les hôpitaux parisiens vont continuer de s'adapter. "On espère être à 2.200 puis à 2.400 lits dans les jours et semaines qui vont venir", conclut-il.