Lycée Covid 1:32
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Virginie Riva édité par Léa Leostic
Alors que le gouvernement espère pouvoir laisser les écoles ouvertes le plus longtemps possible, malgré la menace du variant britannique du Covid-19, il s’interroge sur le dispositif à mettre en place. Le retour au 100% présentiel n’est plus envisagé au 20 janvier, mais les épreuves du bac prévues à la mi-mars sont maintenues. Du moins pour l’instant.

Si Olivier Véran a annoncé dimanche sur Europe 1 que le gouvernement pourrait prendre de nouvelles mesures restrictives en cas de nouvelle flambée des contaminations au Covid-19, il a, pour le moment, exclu de fermer les écoles et de prolonger les vacances de février. A quelques mois de l’échéance, le bac est pour l’instant maintenu, comme l’a indiqué Jean-Michel Blanquer. En revanche, les chances de revenir rapidement au 100% présentiel sont plus que minces.

La jauge limitée probablement prolongée

Une reprise normale au 20 janvier comme l’avait envisagée Emmanuel Macron fin novembre semble en effet désormais impossible. Le ministre de l’Education a indiqué que la jauge imposée dans les lycées serait sûrement prolongée. "On se battra surtout pour rester ouvert le plus longtemps possible", confie un des proches de Jean-Michel Blanquer.

Les épreuves de mars maintenues sous réserve de l'évolution sanitaire

Dans ce climat d’incertitude généralisée, il va pourtant falloir prendre une décision pour les épreuves du bac prévues à la mi-mars. Elles sont à ce stade maintenues, mais sous réserve de l’évolution sanitaire.

En réalité, le ministre attend le plus possible pour prendre la décision la plus en phase avec la situation sanitaire. Mais il n’est pas sourd aux inquiétudes des proviseurs ni à celles des parents d’élèves. Il communiquera donc la semaine prochaine pour dire si oui ou non les épreuves de spécialité sont maintenues en l’état ou potentiellement transformées en contrôle continu voire déplacées à juin.

En parallèle, Jean-Michel Blanquer a réuni en fin de semaine dernière tous les cadres de l’éducation nationale, en leur demandant d’accélérer sur les tests. A ce stade, seuls 10.000 ont été réalisés, alors qu’un million sont désormais disponibles, en attendant la vaccination qui aura lieu pour les profs en avril, selon ce qui a été communiqué aux organisations syndicales.