Rodrigo Arenas était l'invité d'Europe 1 jeudi. 2:30
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Laetitia Drevet , modifié à
Les vacances d'été commencent vendredi, après des mois d'école perturbés par la pandémie de coronavirus. Pour Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE, invité d'Europe 1 jeudi, il faut tirer les leçons de la crise sanitaire et en profiter pour "faire les choses autrement". 
INTERVIEW

Une grande partie des élèves n'avaient repris le chemin de l'école que depuis deux semaines. Les vacances scolaires commencent vendredi, après une année très perturbée par la pandémie de coronavirus. "L'école s'est effondrée", affirme Rodrigo Arenas, co-président de la FCPE. Invité d'Europe 1 jeudi, il a appelé à tirer les leçons de cet "effondrement". "Il ne faut pas se morfondre. C'est une opportunité pour faire les choses autrement. On ne peut pas ne pas tenir compte que cette école qui a eu de vraies difficultés."

 

"Il faut investir massivement dans l'école"

La FCPE discute en ce moment avec les ministères de l'Education et de l’Enseignement supérieur. "La France va mettre 110 milliards d'euros dans l'industrie, mais on ne sait pas combien on débloquera pour réduire les effectifs dans les classes", souligne Rodrigo Arenas. Mais pour l'instant, "les discussions n'aboutissent pas à grand chose". 

L'une des questions prioritaires pour la FCPE est celle du numérique. "Ce n'est pas un problème d'équipement, il s'agit de savoir comment cela devient un lien entre professeur et élèves", précise Rodrigo Arenas. Il craint que l'on se dirige vers une "école informatisée", où l'enseignement n'est "plus un métier mais un emploi", et où les élèves répondent aux attendus "de manière automatisée".

 

 

Pour éviter les même dysfonctionnement à l'avenir il faut avant tout, selon la FCPE, "investir massivement" pour avoir de plus petits effectifs dans les classes et "former les enseignants" pour le cas où cette situation de crise venait à se reproduire.