Le Charles-de-Gaulle est arrivé à Toulon en début d'après-midi. 1:04
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avec AFP , modifié à
Le porte-avions nucléaire français, à bord duquel 50 marins ont été testés positifs au coronavirus, a accosté à Toulon, dimanche après-midi, a indiqué la préfecture maritime de la Méditerranée. Ses occupants doivent être répartis dans des sites du Sud de la France pour deux semaines d'isolement. 

Le porte-avions nucléaire français Charles-de-Gaulle, dont les marins doivent être débarqués et placés en isolement sanitaire après des cas de coronavirus à bord, a accosté dimanche après-midi à Toulon, a-t-on appris auprès de la préfecture maritime de la Méditerranée.

 

Le début d'une période d'isolement

Cinquante militaires ont été testés positifs au coronavirus à bord, entraînant le retour anticipé en France du bâtiment. Quelque 1.900 marins du Charles-de-Gaulle et de la frégate qui l'accompagnait vont être répartis à partir de dimanche dans des sites du Sud de la France, pour deux semaines d'isolement. "Selon mes dernières informations, il n'y avait pas d'aggravation" de l'état de santé des 50 militaires testés positifs au coronavirus, a indiqué dimanche midi Christine Ribbe, porte-parole de la préfecture maritime de Méditerranée.

 

 

"Tout le monde sera testé", et les militaires, quelque 1.700 personnes qui servaient sur le Charles-de-Gaulle plus 200 de la frégate qui l'accompagnait, seront confinés pour un isolement sanitaire de deux semaines, sans contact avec leur famille, "sur des emprises militaires du Var et de la région". Les militaires seront évacués de préférence par des "moyens nautiques" ainsi que par "bus, camions (et autres) véhicules" pour "éviter tout contact des marins avec l'extérieur", a précisé  la porte-parole.

Les malades transférés à l'hôpital

Les marins testés positifs, ainsi que ceux qui présentent des symptômes seront "transférés vers des lieux dédiés", "en accord avec les services de santé des armées et l'hôpital militaire (toulonnais) de Sainte-Anne". Ce n'est qu'à l'issue de la quarantaine sanitaire et de tests que les équipages du Charles-de-Gaulle, qui croisait dans l'Atlantique, pourront rejoindre leurs foyers.