Coronavirus : en Italie, un masque inconfortable mais nécessaire

Le masque n'est pas obligatoire mais il est vivement conseillé en Italie. (Photo d'illustration)
Le masque n'est pas obligatoire mais il est vivement conseillé en Italie. (Photo d'illustration)
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Matthieu Bock édité par Léa Benaim , modifié à
Avec la pandémie de Coronavirus, l'objet a d'abord été adopté en Chine et est désormais porté par une partie de la population italienne. Sur place, Europe 1 a rencontré des habitants en utilisant par précaution, tout en déplorant son inconfort. 

C’est un petit objet, que l’on pourrait considérer comme anecdotique mais qui est devenu primordial pour des millions de personnes à cause du coronavirus : le masque. Il n’est pas obligatoire mais fortement recommandé dans plusieurs pays dont l'Italie, État le plus touché après la Chine. Mais notre reporter sur place a constaté que l'habitude n'était pas simple à prendre pour tout le monde.  

 

"C'est gênant, j'ai du mal à respirer" 

Maurizio est italien, et même si son masque le gêne, ce maçon ne sort jamais de son appartement le nez au vent : "ce n'est pas facile à porter, c'est gênant, j'ai du mal à respirer" se plaint ce Milanais au micro d'Europe 1, "je ne le porte pas à la maison ça serait l'enfer sinon, seulement dans la rue." 

"Je deviens folle, je deviens méchante"

Mais tout le monde ne supporte pas forcément de pouvoir marcher avec un masque attaché autour de la tête. Luisa elle, souffre de claustrophobie, elle est incapable de porter un masque sur son visage. Et même si son pays, l'Italie, est le pays le plus touché en Europe, elle préfère s'abstenir. "Je deviens folle, je deviens méchante" confie cette retraitée. 

"C'est difficile d'en trouver aujourd'hui, mais il faut le porter"

La pénurie de masques se fait ressentir, surtout en Italie où les besoins sont les plus importants en Europe. "Heureusement, j'en avais acheté plein pour mon entreprise car je travaille dans le bâtiment. C'est difficile d'en trouver aujourd'hui, mais il faut le porter" explique Maurizio. Et pour pallier la pénurie dans les pharmacies italiennes, la Chine a envoyé deux millions de masques, qui sont arrivés jeudi soir par avion.