Edouard Philippe Coronavirus 1:35
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Eve Roger, édité par , modifié à
Édouard Philippe va présenter jeudi à 17 heures les modalités de la deuxième phase de la levée des restrictions. Avec une probable évolution de la carte de France du déconfinement, sur laquelle quatre régions sont aujourd'hui toujours en rouge.

La deuxième étape du déconfinement, présentée par Édouard Philippe à 17 heures, s'ouvre jeudi, à l'issue du Conseil de défense. Cette étape va véritablement démarrer mardi 2 juin, jusqu'au début du mois de juillet. Alors que quatre régions sont en rouge (Île-de-France, Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté), la carte de France du déconfinement pourrait évoluer. Mais sera-t-elle entièrement verte après la présentation du Premier ministre ?

La carte serait entièrement verte, sauf pour Paris et le Val-d'Oise, si les seuls indicateurs retenus étaient les trois déjà connus : la capacité à faire des tests, la pression dans les services de réanimation et le passage aux urgences pour suspicion de coronavirus.

Une carte inédite ?

Pourtant, une carte trop optimiste ne serait pas conforme à la réalité, car le virus circule encore, que ce soit dans les régions classées en rouge ou en vert. Comme le montre la cinquantaine de foyers épidémiques répertoriés aujourd'hui partout en France. 

Pour illustrer cette circulation à bas bruit, Édouard Philippe pourrait présenter une carte inédite qui prendrait en compte, pour la première fois, un nouvel indicateur : le nombre de tests positifs par département. Cette carte pourrait pointer plus précisément les zones à risque.

Le virus moins présent

À l'échelle régionale de la carte classique, seule l'Ile-de-France pourrait rester en rouge, à cause de ses 7.000 patients hospitalisés dont plus de 600 encore en réanimation. Les indicateurs montrent en tout cas que l'épidémie n'est pas derrière nous.

Le virus circule toujours, certes moins activement qu'avant le confinement. Pour certains, c'est grâce aux mesures conseillées à la population, comme le port du masque et la distanciation physique. Pour d'autres, comme l'Académie de médecine, c'est l'effet de la saison qui joue : le virus serait moins actif parce qu'il supporte moins bien la chaleur. D'autres estiment enfin que grâce aux températures agréables, nous vivons moins confinés et le virus circule donc moins entre les personnes.