Biarritz, coronavirus 1:20
  • Copié
Europe 1 avec AFP , modifié à
En raison d'une circulation élevée du virus dans le département des Pyrénées-Atlantiques, les autorités ont décidé de mettre en place certaines restrictions. Les bars sont notamment concernés, ils devront fermer à 22 heures.

 et dans tous le département des Pyrénées-Atlantiques. Confronté à une dégradation rapide des indices sanitaires ces derniers jours et à une circulation du Covid-19 "élevée voire très élevée", les autorités ont annoncé mardi un "tour de vis", pour l'instant mesuré, qui concerne notamment les bars. 

"La situation sanitaire est mauvaise"

"On ne peut plus attendre avant de prendre de nouvelles mesures", a déclaré en audioconférence Eric Spitz, préfet de ce département. Il a annoncé une série de mesures applicables jeudi pour 15 jours, dont la fermeture des bars à 22H, l'interdiction de consommation d'alcool sur la voie publique entre 22H et 5H, de vente d'alcool à emporter après 22H, la tenue de 'cahiers d'appel' avec coordonnées des clients des bars, l'interdiction des fêtes locales, soirées estudiantines, sorties scolaires ou péri-scolaires. Les vestiaires seront interdits dans les équipements sportifs, saufs pour usage professionnel ou scolaire. 

Les Pyrénées-Atlantiques ont vu en moins d'une semaine le taux d'incidence passer de 125 à 208 pour 100.000 habitants mardi, soit le taux départemental le plus élevé de Nouvelle-Aquitaine, a annoncé l'Agence régionale de santé. Le taux d'incidence est par ailleurs inquiétant chez les plus de 65 ans, avec 68,5 cas pour 100.000 habitants. "La situation sanitaire est mauvaise, mais la situation dans les établissements hospitaliers est encore maîtrisée", a tempéré Eric Spitz, avec 31 personnes hospitalisées pour Covid dans le département, dont neuf en réanimation. 

Pas de mesures radicales pour le moment 

Le préfet a expliqué ne pas souhaiter pour l'heure de mesures plus radicales, comme l'abaissement de la jauge de 5.000 à 1.000 dans les stades - qui n'ont pas vu éclore de clusters, a-t-il rappelé -, et vouloir "préserver une vie économique, sociale, culturelle, aussi normale que possible". Mais il n'a pas exclu des mesures plus strictes à très brève échéance, si le taux d'incidence dépassait 250.

"La philosophie de ces mesures est de donner un tour de vis suffisant pour que les citoyens prennent conscience des mesures (...) surtout dans la sphère privée, et le respect des gestes barrière", a-t-il indiqué. L'ARS a aussi souligné que le département "est l'un de ceux qui testent le plus", avec 2.436 personnes testées sur sept jours, contre une moyenne de 2.300 à l'échelle nationale, 1.680 à l'échelle de la région.