Coronavirus : ce qui change pour les transports au stade 3 de l'épidémie
La ministre de la Transition écologique Elisabeth Borne s'est exprimée dimanche, au lendemain de l'entrée de la France au stade 3 de l'épidémie de coronavirus, pour annoncer une réduction progressive des transports longue distance. Le transport de marchandises est en revanche maintenu pour assurer l'approvisionnement des magasins.
"Une réduction progressive d'une partie du trafic", c'est ce qu'a annoncé Elisabeth Borne, dimanche, au lendemain de l'entrée de la France au stade 3 de l'épidémie de coronavirus . Pour limiter la propagation de la maladie, les Transports s'adaptent et seront réduits, sans arrêt brutal, pour que les gens puissent rentrer chez eux.
Les transports de longue distance vont, eux, être réduits progressivement . Lundi, sept trains sur dix seront en circulation pour les TGV, TER et Transilien. Dès mardi, le rythme va ralentir. Du côté des avions, quelques vols seront assurés vers les Etats-Unis, l'Afrique ou l'Outre-mer. Tous les rapatriements depuis le Maroc seront assurés . Petit à petit, des terminaux seront fermés à partir de mercredi à Orly, ou en fin de semaine à Roissy.
Renoncer aux "déplacements d'agrément"
Les transports en commun à l'intérieur des villes seront réduits mais maintenus. Dans tous les cas, la ministre de la Transition écologique appelle chacun à réduire ses déplacements au strict minimum. "Alors que nous sommes passés au stade 3 de l'épidémie, chacun doit renoncer aux déplacements non essentiels, aux déplacements d'agrément, et n'avoir recours aux transports qu'en cas de nécessité, c'est-à-dire lorsque cela est lié à la santé, au travail ou à l'alimentation", appuie-t-elle.
Le transport de marchandises en revanche est maintenu, pour assurer l'approvisionnement des magasins d'alimentation. Les stations-service restent ouvertes : il n'y aura pas de pénurie de carburant, assure le gouvernement.