Dans les cantines, une chaise sur deux doit être condamnée. 1:40
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Carole Ferry édité par Léa Leostic , modifié à
Si le gouvernement a demandé le recours au télétravail généralisé pour ceux qui le peuvent, beaucoup de salariés se rendent encore sur leur lieu de travail. Pour eux, se pose la question de la pause déjeuner.

Le gouvernement a appelé au télétravail généralisé pour lutter contre les contaminations au coronavirus, mais certains salariés n’ont pas vraiment le choix et doivent se rendre sur leur lieu de travail. Là-bas, la cantine est le plus souvent fermée.

Une offre adaptée

Mais certaines entreprises se sont adaptées. Par exemple, au siège Saint-Gobain, entreprise de production de matériaux, seule la cafeteria reste ouverte, avec salades et sandwichs à emporter. Chez Nexans, entreprise spécialisée dans les câbles électriques, les salariés peuvent aller chercher leur plateau à la cantine. Ils doivent ensuite remonter à leur bureau ou poste de travail dans les usines, car les salles du restaurant sont fermées.

Couverts en plastique et horaires décalés

D'autres sites industriels ont fait le choix de laisser les cantines d'entreprises ouvertes, puisque c'est autorisé. C'est le cas de Legrand et des usines Renault et Peugeot. Mais chez PSA, les couverts sont en plastique, il n’y a plus de verre et des bouteilles d'eau d'un litre et demi sont distribuées à l'entrée.

Depuis le mois de mars, les ouvriers de l'usine de Poissy, dans les Yvelines, finissement également plus tôt : à 13 heures au lieu de 14h30, pour pouvoir rentrer manger chez eux et éviter une trop grosse affluence à la cantine.

Partout le choix sera aussi plus réduit, à deux plats en général, avec toujours une chaise sur deux condamnée.