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Conditions de détention de Nicolas Sarkozy : les députés LFI assument «un coup de com»

Mayalène Trémolet (service politique) . 1 min
Conditions de détention de Nicolas Sarkozy : les députés LFI assument «un coup de com»
Nicolas Sarkozy © Henrique Campos / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L’ancien chef d’Etat, détenu à la prison de la Santé a du décaler la visite de ses proches, et de son avocat, Un double report causée par la venue dans l’établissement de deux députés insoumis, Ugo Bernalicis et Danièle Obono, venus enquêter sur un hypothétique "traitement de faveur" de l’ancien président.

Le tribunal administratif de Paris a été saisi par deux élus de La France insoumise. Ils dénoncent dans un communiqué une restriction de leur droit de visite à la prison de la Santé. Venus avec deux journalistes et un photographe, les deux députés LFI Ugo Bernalicis et Danièle Obono, avaient pour objectif initial de rencontrer Nicolas Sarkozy et de dénoncer un éventuel traitement de faveur en prison. 

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C'est une version pourtant qu'ils démentent, fermement. Ils affirment n'avoir jamais demandé à rencontrer l'ancien président de la République en prison. Pourtant, Ugo Bernalicis assumait aujourd'hui sur RMC un coup de communication. "Nous ne sommes pas allés là-bas pour rencontrer Nicolas Sarkozy. Mais par contre, nous assumons de dire que nous sommes allés là-bas parce qu'il y a M.Sarkozy qui est incarcéré et que ça a des conséquences sur la gestion de la détention et que ça permet d'attirer la lumière. Qu'est-ce qui se passe à la maison d'arrêt de la Santé ? Comment ça fonctionne ? Du fait de sa présence... J'ai votre attention à vous".

"Un concours au voyeurisme"

Les deux élus se sont indignés hier de ne pas avoir pu visiter le quartier d'isolement où est précisément détenu Nicolas Sarkozy, muni de leur téléphone et accompagné de plusieurs journalistes. Et pour cause, "c'est un concours au voyeurisme qu'ils cherchent", maintient une source pénitentiaire qui dénonce un usage dévoyé du droit parlementaire.

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Saisi, le tribunal administratif doit désormais trancher deux mains entre deux options, soit donner raison à Ugo Bernalicis et Danièle Obono, et contraindre sans refus possible les autorités de la Santé à ouvrir l'intégralité des quartiers de la prison aux élus Insoumis et aux journalistes qui les accompagnent. Soit, ils devront déboutés ces mêmes élus considérant que les services pénitentiaires sont dans leur bon droit.