Un seul cas de Covid-19 entraîne la fermeture d'une classe en milieu scolaire. 1:13
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Virginie Riva, édité par Jonathan Grelier
Après deux semaines de classe en présentiel pour les élèves de primaire et de maternelle et une semaine pour les lycéens et collégiens, Europe 1 fait le point sur le Covid-19 dans les établissements scolaires. Classes fermées, cas positifs, tests salivaires... La situation semble meilleure qu'elle ne l'était début avril.
DÉCRYPTAGE

Il y a deux semaines, les élèves de primaire et de maternelle retournaient sur le chemin de l'école. Lundi dernier, ce sont ceux des collèges et des lycées qui faisaient leur retour en présentiel, en demi-jauge pour les lycéens et parfois pour les collégiens dans certains départements particulièrement touchés par l'épidémie de Covid-19. Cette rentrée a surtout été marquée par un nouveau protocole sanitaire avec la fermeture d'une classe dès le premier cas de contamination et le déploiement de tests salivaires. Avec quels effets ? Classes fermées, cas positifs, tests salivaires... Europe 1 fait le point.

Moins de 10.000 élèves positifs contre 28.000 début avril

Au total, les fermetures de classes s'établissent à 5.000. Une proportion plutôt faible, qui représente 0,98% du nombre total de classes en France, alors que la règle du "un cas/une fermeture de classe" aurait pu faire craindre beaucoup plus de fermetures. On compte par ailleurs 9.536 cas d'élèves malades et 768 cas positifs du côté du personnel éducatif. Là encore, le résultat est plutôt bon. Début avril, avant les trois semaines de fermeture, 28.000 élèves avaient été contaminés contre 2.700 membres du personnel de l'Education nationale.

L'effet du "troisième confinement" semble donc perceptible, tout comme la baisse de circulation du virus. Mais tous les cas sont-ils détectés ? Le gouvernement envisageait de déployer un arsenal de 400.000 tests salivaires cette semaine, principalement en primaire puis au collège. En réalité, seuls 320.000 ont été proposés et uniquement 200.000 réalisés. Cela s'explique en partie par une baisse du taux d'adhésion des parents. Celui-ci était de l'ordre de 70% avant les vacances et tourne actuellement autour de 65%. Quant aux autotests, attendus cette semaine pour les professeurs du second degré, la moitié de la livraison seulement est arrivée.