Christine Kelly et vous - Nombre de visites, cyberattaques, messages... Les coulisses de la pétition de Philippe de Villiers
La pétition de Philippe de Villiers, réclamant un référendum sur l'immigration a dépassé 1,3 million de signatures en ligne ce mardi, dix jours après son lancement. Dans l'émission "Christine Kelly et vous", Ludovic de Froissard, qui a mis en place cette pétition, en dévoile les coulisses. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.
Son succès ne se dément pas jour après jour. La pétition en ligne de Philippe de Villiers, réclamant un référendum sur l'immigration, a dépassé 1,3 million de signatures dix jours après son lancement, le 6 septembre dernier. Ludovic de Froissard, consultant en communication qui a mis en place cette pétition, en dit davantage sur les coulisses dans l'émission Christine Kelly et vous.
Six millions de visites
Et d'abord, il met en avant trois chiffres supplémentaires, révélateurs du succès de la pétition. D'après lui, elle a reçu plus de six millions de visites au total. Philippe de Villiers totalise également quatre millions de vues sur ses posts sur les réseaux sociaux parlant de son initiative.
Enfin, Ludovic de Froissard revient sur "l'authenticité" des signatures en affirmant qu'environ 5% d'entre elles n'ont pas été retenues "car elles présentaient des caractéristiques d'une signature frauduleuse, erronée ou doublonnée".
À cet égard, le consultant en communication explique que "derrière les chiffres, il y a de vrais gens désespérés par la situation et qui supplient nos responsables politiques de les écouter". Il rapporte ainsi au micro de Christine Kelly avoir reçu "des dizaines de milliers de messages" d'internautes saluant la démarche de Philippe de Villiers, avant d'en lire un en direct sur Europe 1.
Deux cyberattaques déjouées
Ludovic de Froissard relate aussi que des internautes n'apprécient pas la démarche de Philippe de Villiers, et que certains ont voulu faire capoter la pétition en ligne. "Le site a été victime de deux cyberattaques hier (lundi) qui ont tenté d'une part d'infecter la base de données, d'autre part de faire tomber le site par une attaque qu'on appelle DDoS", explique-t-il.
Ces tentatives ont néanmoins échoué. "On avait mis évidemment des protections qui ont fonctionné. On a éliminé les signatures qui avaient été invalidées et soumises malgré ces sécurités", précise le consultant en communication sur Europe 1.