Des milliers de collégiens doivent reprendre les cours lundi. 1:38
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Stéphane Frangy, édité par Antoine Terrel , modifié à
Comme des milliers d'élèves de 6e et de 5e, Circé reprend les cours lundi, après deux mois de confinement. Entre soulagement des parents et achat de masques, obligatoires dans l'établissement, Europe 1 a suivi ses préparatifs pour cette rentrée insolite. 
REPORTAGE

Après les écoles primaires et maternelles, c'est désormais au tour d'une partie des collégiens de reprendre le chemin des cours, lundi, après de longues semaines de confinement liées à l'épidémie de coronavirus. Environ 150.000 jeunes de 6e et 5e doivent donc retrouver leurs professeurs, mais seulement dans les zones vertes établies par le gouvernement. Le tout avec des règles strictes, parmi lesquelles le port du masque obligatoire.

À Aix-en-Provence, Circé, élève de 5e, n'est pas très motivée, mais ses parents estiment que ce retour en classe est une bonne chose. Europe 1 a suivi leurs préparatifs de cette rentrée un peu particulière. 

Pour Zélie Tessier, la maman, qui jette un dernier coup d’œil au nouvel emploi du temps allégé de sa fille, cette rentrée des classes tombe à point. "Ça fait 14 heures de cours. C'est quand même bien pour les enfants de retourner à l'école. Parce qu'être confiné entre son canapé et ses écrans, c'est quand même pas épanouissant...", estime-t-elle au micro d'Europe 1. "Cette semaine, ma fille a oublié de faire des devoirs, on arrive un peu au bout de ce qu'on peut faire."

Un masque de rechange dans le sac à dos

Bonne élève, Circé fait tout de même un peu la moue à l'heure de reprendre les cours. "C'est pas comme si j'avais le choix. Donc je vais faire avec et y aller", dit-elle, se disant "pas très angoissée". "C'est un peu étrange, mais ça va. Et encore, j'ai de la chance, je reste avec ma classe. Au départ, je devais être avec d'autres gens."

Dans son sac à dos, lui aussi allégé, un nouvel objet s'invite aux côtés de la tablette, des feuilles et de la trousse : des masques, obligatoires, achetés par son papa, David. "Ça, c'est le masque acheté à la pharmacie", montre-t-il à Europe 1. "C'est avec ça qu'elle va partir, et on verra le nombre dont elle aura besoin dans la journée, l'usage qu'elle en fait. On va en mettre deux : un fixe et un en cas de besoin." Tous les deux enseignants, les parents de Circé se disent de leur côté confiants quant aux conditions sanitaires en vigueur au collège de leur fille.