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Antoine Terrel avec Yasmina Kattou et Alain Acco , modifié à
L'individu abattu après avoir menacé des policiers avec une arme blanche était un sans-papiers marocain de 42 ans. Il s'était évadé d'un hôpital psychiatrique quelques mois plus tôt. 

Les faits se sont déroulés dans le quartier d'affaires très fréquenté de la Défense, à l'ouest de Paris. Vendredi, vers 10h30, des policiers ont abattu un homme de 42 ans qui les menaçait avec une arme blanche. Si les motivations de l'individu demeurent inconnues, Europe 1 a appris qu'il s'était évadé quelques mois plus tôt d'un hôpital psychiatrique.  

Que s'est-il passé ? 

Les faits ont eu lieu vers 10h30, dans un tunnel sous le parvis de la Défense. C'est un vigile qui a contacté la police après avoir aperçu l'individu équipé d'une arme blanche, une scie selon l'AFP. Approché par une patrouille de trois policiers d'une "brigade territoriale de contact", l'homme les a alors menacés. "Nos collègues se sont rapprochés de cet individu, et c'est à ce moment là qu'il leur a sauté dessus, en criant 'je vais vous tuer'", confirme à Europe 1 Emmanuel Quemener, du syndicat Alliance Police nationale. "Dans un premier temps, ils ont fait usage du taser pour essayer de le neutraliser, sans effet", explique-t-il encore. 

Les policiers ont alors neutralisé l'individu à l'aide de leurs armes de service. Au total, sept balles ont été tirées, et l'assaillant a été touché à deux reprises, au thorax et à la cuisse. Il n'a pas pu être réanimé, malgré les tentatives des forces de l'ordre. Aucun blessé n'est à déplorer parmi les policiers. 

Que sait-on de l'individu abattu ?

Si les motivations de l'individu demeurent inconnues, son profil se précise. Selon les informations d'Europe 1, il s'agit d'un Marocain sans-papiers de 42 ans. Inconnu des services de renseignement, il ne figurait pas au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Il était en revanche connu des services de police pour des antécédents psychiatriques, et s'était évadé il y a six mois d'un hôpital psychiatrique.  

Une enquête ouverte

Le service départemental de la police judiciaire (SDPJ) des Hauts-de-Seine a été saisi de l'enquête par le parquet de Nanterre. À ce stade, le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête.