«Ce n’est pas moi qui fais le lien entre délinquance et immigration, c’est la réalité», lance François-Xavier Bellamy
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, l'eurodéputé François-Xavier Bellamy affirme non seulement qu'il existe un lien entre immigration et déliquance, mais il assure que "ceux qui nient la réalité de ce lien nient la réalité des faits".
La "France orange mécanique" ? Ce dimanche matin, la ville de Nice se réveille dans la douleur après une nouvelle fusillade dans le quartier sensible des Moulins, à Nice, vendredi soir, qui a fait au moins deux morts et cinq blessés. Un événement "très probablement lié au narcotrafic". Face à ce nouvel exemple "de cet ensauvagement de la société", François-Xavier Bellamy se dit "stupéfait que jusqu'à aujourd'hui encore, certains préfèrent évoquer un sentiment d'insécurité plutôt que la réalité d'une violence qui traverse la société".
"Faire le bon diagnostic avant d'apporter les bonnes réponses"
Quant à savoir qui sont les personnes à l'origine de cette violence, l'eurodéputé ne mâche pas ses mots au micro du Grand Rendez-vous Europe 1/CNews/Les Echos, quand on le questionne sur un éventuel lien entre immigration et délinquance : "Ce n'est pas moi qui fais le lien entre la délinquance et l'immigration, c'est la réalité."
"C'est très important de faire le bon diagnostic avant d'apporter les bonnes réponses. Aujourd'hui, ceux qui nient la réalité de ce lien nient la réalité des faits. Il y a 8% d'étrangers en France, ils représentent 31% des vols avec violence, 38% des cambriolages. Et même en Ile-de-France, 63% des agressions dans les transports sont le fait de personnes étrangères. Et donc, ceux qui voudraient nous faire croire qu'il n'y a pas de lien entre la présence d'étrangers sur notre sol et la réalité de cette violence, nient tout simplement les faits."
Pour François-Xavier Bellamy, "ce qui compte, c'est de regarder la réalité en face pour pouvoir ensuite répondre de manière appropriée. Et pour commencer, lutter contre une immigration irrégulière qui est la cause, qui est la source, la racine de cette violation permanente de notre droit, de nos lois, de nos frontières auxquelles, là encore, notre pays s'est trop longtemps habitué."