Canicule : "pas de tension générale dans les services d'urgence" selon Benjamin Griveaux

"Il n'y a pas de tension générale dans les services d'urgence", a assuré Benjamin Griveaux vendredi.
"Il n'y a pas de tension générale dans les services d'urgence", a assuré Benjamin Griveaux vendredi. © AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
"Il y a eu une augmentation des arrivées aux urgences, avec une situation de tension dans quelques hôpitaux seulement, dans le Grand Est", a affirmé le porte-parole du gouvernement vendredi. 

Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé vendredi qu'il n'y avait "pas de tension générale dans les services d'urgence" face à la canicule, assurant qu'"il y a évidemment une grande vigilance de la part des services de l'État".

"Une grande vigilance". "Il y a eu une augmentation des arrivées aux urgences, avec une situation de tension dans quelques hôpitaux seulement, dans le Grand Est, et donc ça n'est pas, parfois, la situation décrite par certains urgentistes célèbres", a déclaré Benjamin Griveaux lors du compte-rendu du dernier Conseil des ministres avant la pause estivale. "Il n'y a pas de tension générale dans les services d'urgence, mais il y a évidemment une grande vigilance de la part des services de l'État, avec une surveillance particulière, notamment pour nos aînés", a-t-il poursuivi.

"Mobilisation totale". Interrogé jeudi sur BFMTV et RMC pour savoir si les hôpitaux pourraient faire face si la canicule se prolongeait comme en 2003, Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), avait répondu: "Non. Il y a déjà une saturation", notamment dans "des services d'urgence qui ne sont pas touchés (par la canicule, NDLR)", comme Paris ou le Sud-Est de la France. "Cette canicule ressemble à celle de 2006, les températures enregistrées sont un peu inférieures à celles de 2003, mais elle ressemble à celle de 2006 dans sa durée", a de son côté indiqué Benjamin Griveaux. "Le président de la République a tenu à rappeler la mobilisation totale des services de l'État, que ce soit auprès de nos âgés ou dans les hôpitaux", a-t-il souligné.