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Cambriolage au Louvre : la question de la sécurité du musée interroge

Charles Bouchain - Mis à jour le . 1 min

Après la cambriolage au Louvre, ce dimanche matin, où plusieurs malfaiteurs ont dérobé huit bijoux d'une "valeur inestimable", la question de la sécurité du musée interroge. Des agents d'accueil et de surveillance avaient déjà alerté l'administration de leurs préoccupations concernant la sécurisation. Face à cela, les enquêteurs vont se pencher sur d'éventuelles complicités en interne.

Beaucoup d'interrogations après ce cambriolage. Ce dimanche, plusieurs malfaiteurs se sont introduits dans le musée du Louvre, le plus grand du monde, et ont dérobé huit bijoux d’une "valeur inestimable" avant de prendre la fuite. Mais alors, comment des cambrioleurs ont-ils pu s'introduire en plein jour au Louvre ? La question de la défaillance sécuritaire du musée est sur la table. La sécurisation est évidemment sur toutes les lèvres et notamment des visiteurs présents. 

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"Ça a l'air tellement facile"

C'est le cas de Christine, venue du Nord-Pas-de-Calais. Elle avait son ticket pour la visite du Louvre. "La façon dont ça s'est passé, ça a l'air tellement facile qu'on peut se poser des questions sur la façon dont la sécurité est assurée", s’interroge la touriste au micro d’Europe 1. 

Alors effectivement, plusieurs questions se posent. Comment expliquer la facilité d'accès des malfaiteurs par une simple porte-fenêtre du Louvre ? Interrogation aussi sur les alarmes. Selon la procureure de la République de Paris, elles auraient fonctionné mais n'auraient pas été entendues par les agents de service. 

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"Ça fait des mois qu'on alerte l'administration du Louvre"

Les enquêteurs vont se pencher sur d'éventuelles complicités en interne. La sécurité du Louvre en tout cas avait déjà fait l'objet de plusieurs alertes des agents d'accueil et de surveillance. "Ça fait des mois et des mois qu'on alerte l'administration du Louvre, mais aussi le ministère, sur le fait que de très, très nombreux, ça se compte en centaines maintenant, postes de surveillance sont supprimés. On a aussi alerté sur le fait que les budgets qui devaient être dédiés à la sûreté et à la sécurité ne l'ont pas été comme ils le devaient", déplore Élise Muller, surveillante de salle de Louvre. 

Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, n'a pas fait de commentaire sur de possibles failles dans le dispositif sécuritaire. "On sait très bien qu'il y a une grande vulnérabilité dans les musées français", a-t-il simplement souligné. Et quant au profil des malfaiteurs, la procureure de Paris n'exclut pas une ingérence étrangère.