Qui n’a pas sa crème, son soin, son baume ou son rouge à lèvres ? Les cosmétiques sont un phénomène économique et une mode planétaire. Le gâteau grossit et chacun veut sa part. Alors quand on s’appelle Lady Gaga, ou Rihanna et que l’on a 40 ou 80 millions d’abonnés sur Instagram, la tentation est forte de se transformer en femme sandwich, ou plutôt en coach beauté. Sur les réseaux, Rihanna vente par exemple les mérites du pinceau à joues de sa propre marque, développée avec le groupe LVMH.
>> A LIRE AUSSI - Trois cosmétiques écolos et made in France pour affronter le froid
Des stars françaises du web se sont elles-aussi lancées : Sananas, Enjoy Phoenix ou encore Nabilla. Sur ce marché de la beauté, le maquillage est particulièrement en vogue, surtout le rouge à lèvres. La marque Hermès, que l’on connaissait pour ses sacs et ses foulards, lance à son tour un modèle à 62 euros, le plus cher du marché. A ce tarif, il ne s'agit pas juste d'un outil pour les lèvres mais bien d'un objet chic et ostentatoire. "Assez malin", relève un fin connaisseur du secteur : si l'on vous en offre un, vous serez tentée par la recharge à 38 euros.
"Le haut de gamme se développe"
"Les produits de luxe sont extrêmement demandés", affirme Patrick O'Quin, président de la Fédération des cosmétiques. "Les prix élevés ne sont pas un frein pour la clientèle et notamment la clientèle étrangère. Le haut de gamme se développe et se développe plus vite que le niveau medium ou l’entrée de gamme. Les produits qui s’exportent le plus et le mieux sont les plus raffinés."
Prada devrait également sortir une gamme de produits en 2021, en association avec L’Oréal. La France est d’ailleurs leader mondial du secteur avec 23% des parts de marché. Le "made in France" est un argument qui permet de vendre 30% plus cher qu’un produit identique fabriqué ailleurs.