Autonomie corse : «Nous voulons la même chose», lance le président de Bretagne

Loig Chesnais-Girard bretagne
Après le premier pas vers l'autonomie corse, le président de la Bretagne se dit favorable à l'extension de l'idée, notamment à la Bretagne. © Martin Bertrand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP // Crédit photo : Martin Bertrand / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
L'ouverture d'Emmanuel Macron sur le sujet de l'autonomie de la Corse est saluée... Jusqu'à l'autre bout de la France. Le président de la région Bretagne Loig Chesnais-Girard, a, lui aussi, réclamé "la même chose" pour s'affranchir d'un "centralisme passéiste".

L'ouverture d'Emmanuel Macron jeudi pour "bâtir une autonomie à la Corse" a été aussitôt saluée par les présidents de régions, en particulier le breton Loig Chesnais-Girard qui a réclamé "la même chose" pour s'affranchir d'un "centralisme passéiste".

"J'entends que le président de la République parle de plus de liberté, d'autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines importants comme le logement, les langues ou d'autres sujets, eh bien, nous demandons la même chose", a-t-il déclaré lors d'un point presse en clôture du congrès des Régions de France.

Une "ouverture" bénéfique pour toutes les régions ?

"Il n'y a pas des élus matures et responsables d'un côté qui peuvent avoir des droits d'agir au quotidien pour leurs habitants et d'autres élus qui vont rester dans un centralisme passéiste", a insisté Loig Chesnais-Girard, qui a profité de la venue de la Première ministre Élisabeth Borne pour lui remettre un rapport détaillant ses souhaits pour "une plus forte décentralisation".

A ses côtés, l'occitane Carole Delga a dit accueillir "plutôt positivement mais prudemment" cette "ouverture" du chef de l'État, resté jusqu'ici "assez hermétique sur la question". "Je suis certaine que cette ouverture pour la Corse sera bénéfique aussi pour les territoires d'outre-mer, la Bretagne ou d'autres régions", a-t-elle ajouté.