Emmanuel Macron le 28 septembre à Vilnius. 1:11
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Europe 1 avec AFP , modifié à
"Le président de la République n'a pas vocation à commenter mais à agir", a souligné Emmanuel Macron, interpellé sur son absence de réaction publique après l'attaque vendredi à Paris devant les anciens locaux de "Charlie Hebdo". "Il ne faut pas juger l'engagement du président de la République à hauteur de tweets", a-t-il ajouté. 

"Le président de la République n'a pas vocation à commenter mais à agir", a rétorqué lundi Emmanuel Macron, interpellé sur son absence de réaction publique après l'attaque vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo. Le chef de l'Etat était interrogé par un journaliste lors d'une conférence de presse à Vilnius, où il a entamé lundi une visite de trois jours en Lituanie et en Lettonie.

"Il ne faut pas juger l'engagement du président de la République à hauteur de tweets"

"Le président de la République n'a pas vocation à commenter mais à agir", a souligné Emmanuel Macron, pour qui "il ne faut pas juger l'engagement du président de la République à hauteur de tweets". Le chef de l'Etat a précisé que "dans les heures qui ont suivi" l'identification des deux personnes blessées dans l'attaque, ses "proches collaborateurs ont pu prendre attache" avec leurs familles. "J'ai ensuite laissé l'enquête se mener et le gouvernement intervenir, je pense que c'est comme ça qu'il fallait faire les choses, mon rôle n'est pas de me précipiter et de participer à toutes les réactions", a-t-il poursuivi.

Emmanuel Macron a assuré de son "plein soutien aux victimes et de la volonté déterminée que nous continuons d'agir et de nous mobiliser, comme nous le faisons depuis le premier jour contre le terrorisme sous toutes ses formes". "Je reste très prudent, parce que l'enquête est en cours (...) mais les faits établis ces dernières heures nous permettent de dire que l'individu qui a été appréhendé dans les heures qui ont suivi avait bien des visées terroristes islamistes", a-t-il ajouté, souhaitant que "l'enquête se mène le plus rapidement possible".

"Nous en tirerons les conséquences"

"Comme à chaque fois, nous en tirerons les conséquences", a-t-il encore dit, rappelant que "plus de 32 attentats" avaient été déjoués depuis trois ans "par le travail de nos services de renseignement, de notre justice, de nos forces de sécurité intérieure".

Trois jours après l'attaque, les enquêteurs tentaient lundi de faire la lumière sur la véritable identité de l'assaillant présumé, dont la garde à vue a été prolongée et qui s'est présenté jusqu'à présent comme un Pakistanais de 18 ans. Cet homme a reconnu avoir blessé gravement vendredi deux salariés de l'agence de presse Premières Lignes en pensant s'en prendre à des journalistes de Charlie Hebdo.