Arrêt des travaux sur l'autoroute A69 : «C’est un gâchis monumental», estime le ministre des Transports Philippe Tabarot
Le ministre des Transports Philippe Tabarot était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Yoann Usai, le ministre est revenu sur les travaux de l'autoroute A69 interrompus par la justice. Pour lui, "lorsque les deux tiers d’un chantier sont réalisés et qu’on appelle à arrêter le chantier, c’est un gâchis monumental".
Deux semaines après sa visite sur le chantier de l'autoroute A69, le ministre des Transports Philippe Tabarot est revenu sur l'arrêt des travaux qu'il trouve incompréhensible. "Lorsque les deux tiers d’un chantier sont réalisés et qu’on appelle à arrêter le chantier, c’est un gâchis monumental", a déclaré le ministre, ce vendredi, lors de La Grande interview Europe 1-CNews.
Lors de son déplacement dans le sud de la France, il avait qualifié de "désolant" le "coup dur pour l'économie locale" que représentait selon lui l'arrêt des travaux, après quelques pas sur la trace de l'autoroute balayée par le vent d'autan, en compagnie d'élus locaux et de responsables du chantier.
"Il est important de désenclaver le Tarn, mais cette question dépasse le département"
L’État a annoncé le 24 mars avoir fait appel du jugement du 27 février du tribunal administratif de Toulouse ayant arrêté les travaux, tout en joignant une demande complémentaire de sursis à exécution. Cet outil procédural doit permettre, si la cour d'appel administrative y fait droit, de suspendre les effets de la décision du tribunal, et donc de reprendre les travaux suspendus depuis plus d'un mois. L'examen formel de cette demande de sursis à exécution pourrait intervenir peu après la mi-mai.
"Il est important de désenclaver le Tarn, mais cette question dépasse le département. Il est important de désenclaver le Tarn, mais c’est aussi quelque chose qui risque de servir de jurisprudence sur l’ensemble du territoire", a rapporté Philippe Tabarot. "J’espère que la Cour administrative d’appel de Toulouse décide de faire reprendre le chantier et j’espère aussi que la loi évolue, a conclu le ministre des Transports.