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Annulation de l'OQTF de l'influenceur algérien Doualemn : «Aujourd'hui s'est installé le gouvernement des juges», estime un avocat

Amélia Porret . 1 min
Pascal Praud.

Pascal Praud et vous

Pascal Praud

Invité de l'émission "Pascal Praud et vous", maître Philippe Fontana est revenu sur l'affaire Doualemn, l'influenceur algérien qui avait appelé à "faire souffrir" un opposant du régime d’Alger et qui a vu son OQTF annulée ce jeudi par le tribunal administratif de Melun. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Ce jeudi, le tribunal administratif de Melun a donné raison à l'influenceur algérien Doualemn, qui avait appelé sur les réseaux sociaux  à "faire souffrir" un opposant du régime d’Alger, en annulant son obligation de quitter le territoire français. Les juges ont ainsi ordonné à la préfecture de l'Hérault "de lui délivrer une autorisation provisoire de séjour" le temps du réexamen de son dossier. 

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"Il y a un déséquilibre entre la protection des individus et la protection de la société", déplorait sur LCI Bruno Retailleau, qui va faire appel de la décision. Une opinion que partage Maître Philippe Fontana. 

La vie privée est privilégiée "par rapport au respect de l'ordre public"

"Vous avez d'un côté un ministre, Bruno Retailleau, qui est courageux, volontaire et pédagogue et de l'autre côté un ressortissant étranger, venu deux fois illégalement sur le territoire national qui s'est mal comporté, mais qui est sauvé par la justice française", résume-t-il. Et cette situation s'explique parce qu'"aujourd'hui s'est installé le gouvernement des juges". Il y a 50 ans, "le Conseil d'État privilégiait l'expulsion de quelqu'un qui troublait l'ordre public", rappelle-t-il.

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Alors même que Doualemn a commis un "grave trouble à l'ordre public", le tribunal administratif de Paris considérait déjà "qu'il n'y avait pas une urgence absolue à l'expulser en Algérie". Aujourd'hui, selon Philippe Fontana, la "vie privée" prend le pas sur "le respect de l'ordre public".