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«Je propose de supprimer le juge d'application des peines», assure Gabriel Attal

Emma Ben Youssef Sudarovich - Mis à jour le . 1 min

Trois jours après qu'un détenu de la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil a obtenu une permission de sortie de 24h pour se rendre à un rendez-vous professionnel, sur accord du juge d'application des peines, Gabriel Attal propose de supprimer ce poste.

Après l'émotion, la sidération. Alors que Marseille se mettait en marche le week-end dernier pour rendre un dernier hommage à Mehdi Kessaci, tué en pleine rue -un crime qui pourrait avoir été commandité par un membre de la DZ Mafia-, lundi dernier, un narcotrafiquant détenu à la prison de Vendin-le-Vieil se voyait obtenir une permission de sortie pour se rendre à un rendez-vous professionnel. Une décision prise par le juge d'application des peines, alors même que le chef d'établissement de la prison de haute sécurité et que le parquet de Béthune s'y étaient montrés défavorables. 

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Une histoire qui a suscité de nombreux remous au sein de la classe politique, dont une partie a appelé à la suppression des juges d'application des peines. Une voix partagée par Gabriel Attal, comme il l'a affirmé ce mercredi soir dans «La France en face » sur Europe 1 et CNews. Bien que le Premier ministre dise "toujours respecter les décisions de justice", il concède qu'avec cette décision "on marche sur la tête". 

"Les mots ne suffisent plus", appuie le parlementaire qui pense aux nombreuses paroles exprimées samedi dernier dans la cité phocéenne lors de la marche en hommage à Mehdi Kessaci. Gabriel Attal plaide donc pour des actes, et assure que "le en même temps ne peut pas fonctionner", en référence à Emmanuel Macron.