Publicité
Publicité

Airbags Takata : l'UFC-Que Choisir lance une action de groupe contre Stellantis

Alexis Bourdon - Mis à jour le . 1 min

Les airbags Takata n'en finissent pas d'éclabousser le groupe Stellantis. Alors que le géant automobile a appelé de nombreux automobilistes de Citroën C3 et DS3 à ne plus conduire leur voiture face à la dangerosité de ces coussins gonflables en cas d'accident, l'association UFC-Que Choisir annonce ce mardi lancer une action judiciaire contre Stellantis.

Le scandale des airbags Takata continue d'éclabousser le groupe Stellantis. Alors que ces airbags défectueux ont causé la mort de près de 18 automobilistes partout en France, notamment en Outre-mer où la chaleur et l'humidité accélèrent le phénomène de dégradation du gaz des coussins gonflables, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir annonce saisir cette semaine le tribunal judiciaire de Paris. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Dans son communiqué, l'UFC-Que Choisir parle d’un scandale inédit en France avec des mesures de "no drive", ces mesures d'immobilisations des voitures pour éviter l’explosion des airbags. L’association dénonce la façon dont le groupe et le constructeur automobile ont géré les rappels de véhicules. 

"Il est temps" d'évoquer l'indemnisation des consommateurs

"Cette faute a causé un certain nombre de préjudices, que ce soit des préjudices matérielles ou des préjudices moraux. Il est temps que la question de l'indemnisation des consommateurs dans le cas de ce scandale soit évoquée, soit traitée par la justice et alors en l'occurrence par le tribunal judiciaire de Paris", insiste au micro d'Europe 1, Magali Buttard, responsable du service juridique de l’UFC-Que choisir.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

En plus des dépenses aux frais des usagers, l'organisme pointe également du doigt l’anxiété générée par les automobilistes équipés de ces airbags Takata. Au total, une trentaine de marques sont citées. Pour avoir si son véhicule est lui aussi concerné, rendez-vous sur le site du constructeur avec le VIN, le numéro correspondant aux 17 chiffres du châssis de sa voiture.