Affaire Seznec : les fouilles privées reprennent

Maison Seznec, FRED TANNEAU / AFP 1280
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avec AFP
Une dizaine de bénévoles ont commencé à creuser dès 9h du matin dans l'ancienne maison des Seznec dans l'espoir d'y retrouver le corps de Pierre Quémeneur, conseiller général du Finistère, disparu en 1923.

Des fouilles privées ont repris samedi matin dans l'ancienne maison des Seznec à Morlaix dans le Finistère après la levée des scellés par la justice qui a confirmé l'origine animale des fragments d'os retrouvés lors des premières recherches.

Périmètre de recherche élargi. Une dizaine de bénévoles ont commencé à creuser dès 9h du matin dans l'espoir d'y retrouver le corps de Pierre Quémeneur, conseiller général du Finistère, disparu en 1923, a constaté un correspondant de l'AFP. Le périmètre de recherche a été élargi et les bénévoles vont creuser plus profondément, a expliqué un ancien avocat de la famille Seznec, Denis Langlois. "Les techniciens nous ont dit qu'il était possible d'achever les fouilles samedi ou dimanche", a-t-il précisé.

Ces fouilles ont débuté samedi dernier à l'initiative de Denis Langlois, et de l'auteur d'un livre sur l'affaire, Bertrand Vilain. Selon eux, l'élu a été tué involontairement par l'épouse du condamné. Sans preuves et sans aveux, Guillaume Seznec a été condamné en 1924 au bagne à perpétuité pour le meurtre un an plus tôt de Pierre Quémeneur avec lequel il était associé en affaires, ainsi que pour des faux en écriture. Mais le corps du conseiller général n'a jamais été retrouvé.

L'énigmatique "affaire Seznec". Le parquet de Brest avait ouvert une enquête après la découverte lors des premières fouilles d'un premier bout d'os dans l'ancienne maison des Seznec, relançant les spéculations sur une possible élucidation de l'énigmatique "affaire Seznec", vieille de près d'un siècle. Après la découverte d'un premier fragment d'os samedi, ainsi que d'un vieux bout de pipe, les fouilles avaient été reprises dimanche par la police judiciaire de Rennes, saisie de l'enquête. Les premières analyses visuelles des ossements réalisées par un médecin légiste suggéraient qu'il pouvait s'agir d'os humains.