Le préfet du Calvados s'est exprimé samedi face aux habitants de Branville pour répondre à leurs questions sur les rapatriés français. 3:00
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Charles Guyard, édité par Jonathan Grelier , modifié à
La préfecture du Calvados organisait samedi à Danestal, la commune limitrophe de Branville où se situe le centre de vacances qui accueille les Français rapatriés de Wuhan vendredi, une réunion d'information pour répondre aux inquiétudes des habitants. "On a eu des questions très générales sur la maladie, mais aussi des très concrètes", raconte le préfet sur Europe 1.

Pendant plus d'une heure les questions ont fusé sur tous les sujets. La préfecture du Calvados a organisé samedi à Danestal une réunion d'information à propos de l'arrivée vendredi, dans la commune limitrophe de Branville, de la trentaine de rapatriés français en provenance de Wuhan, la ville épicentre de l'épidémie de coronavirus Covid-19, en Chine. Les habitants de Branville et des alentours ont par exemple voulu en savoir plus sur la prise en charge des rapatriés, l’organisation du confinement, le virus, mais aussi sur des sujets plus pratiques, comme le ramassage des poubelles ou encore le sort de l'arrêt de bus scolaire situé en face de l'entrée du centre de vacances où se déroule le confinement.

"Toutes les questions appellent une réponse"

Dans l'assemblée, un habitant s'inquiète du va-et-vient des camions : "L'un est passé chez nous, sur une arrivée d'eau." En copropriété, il souhaite obtenir un écrit officiel pour que les éventuels dégâts soient pris en charge. Le préfet du Calvados Philippe Court le rassure.

"On a eu des questions très générales sur la maladie dans le monde, mais aussi très concrètes sur la manière dont les travaux se sont passés", résume le préfet à l'issue de la réunion, citant l'exemple d'un "tuyau d'arrosage qui a été cassé". "On a essayé de répondre à toutes les attentes. Il n'y a pas de questions qui sont illégitimes et toutes appellent une réponse", ajoute-t-il.

"Au niveau de la prévention, ils sont top"

Venue à la réunion plutôt inquiète, Delphine en est repartie rassurée. "Voir des médecins arriver, tout un tas de pompiers, les gendarmes... Il ne manquait plus que l'hélico quoi. On s'est dit : 'Wouah, ils ont rien c'est sûr les gens là ?' Finalement non très bien, au niveau de la prévention ils sont au top. A mon avis là, on est bien", témoigne-t-elle.

Une ambiance détendue qui permet même au préfet de conclure par un trait d'humour : "Avec 14 gendarmes en poste pendant deux semaines, vous pouvez partir de chez vous en laissant la porte ouverte."