UE 1:27
  • Copié
Louise Sallé, édité par Solène Delinger
La présidence française de l'Union européenne démarre avec un anniversaire : les 35 ans du programme d'échange Erasmus. Dix millions d'Européens en ont déjà bénéficié pour apprendre une langue et découvrir une culture. Aujourd'hui encore, Erasmus permet à de nombreux élèves français de sortir de leur zone de confort. Illustration dans un lycée à Dunkerque, dans le Nord. 

Le programme d'échange Erasmus fête aujourd'hui ses 35 ans, alors que la France vient de prendre la tête de présidence de l'UE. Dix millions d'Européens en ont déjà bénéficié pour apprendre une langue et découvrir une autre culture. Très apprécié par les élèves et les étudiants, ce programme leur permet d'explorer de nouveaux horizons. A Dunkerque, dans le Nord de la France, Erasmus a changé la vie de beaucoup d'entre eux. 

"Une richesse sans fin pour nos jeunes"

Fabrice, professeur d'EPS Dunkerque,  fait découvrir l'Europe à ses élèves avec des correspondants depuis l'an 2000. "A l'époque. C'était très, très compliqué. Déjà, l'ordinateur n'existait pas, le téléphone portable n'existait pas. Ils s'écrivaient des courriers. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, ils se rentrent en contact facilement avec leurs correspondants. Cinq minutes après, ils sont déjà en échange avec eux. C'est d'une richesse sans fin pour nos petits jeunes de Dunkerque", confie-t-il au micro d'Europe 1. 

L'une de ses élèves de première, Lisa, a déjà bien voyagé depuis le collège. "Je suis allée en Italie, en Finlande, en Angleterre, en Espagne", détaille-t-elle. "Je suis plus autonome et plus mature. C'est un voyage totalement différent. On ne suit pas les mêmes choses que quand on part faire du tourisme".

Erasmus devient plus accessible

Erasmus vise aujourd'hui beaucoup plus d'élèves en finançant les programmes d'échange d'un l'établissement pour plusieurs années et en permettant que ces projets bénéficient à d'autres élèves d'écoles voisines. "Il y a une priorité majeure, c'est aller chercher ces publics qu'on n'a jamais pu faire venir à cause de contraintes d'informations. Mais il y avait aussi des contraintes financières", explique Laure Coudret-Laut, directrice d'Erasmus France. Dernière nouveauté : passer quelques mois en seconde dans un lycée étranger est désormais reconnu académiquement, comme si l'élève était resté en France.